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Les 5 plus gros mythes sur Photoshop qui t’empêchent d’atteindre ton plein potentiel

Depuis que j’enseigne la photographie, j’ai entendu énormément de commentaires de gens qui ne veulent toucher à Photoshop sous aucun prétexte. Je comprends ça.

Le web est rempli de commentaires de gens qui ont essayé d’utiliser Photoshop et qui ont eu de mauvais résultats. Ensuite, ils disent à qui veut l’entendre à quel point Photoshop est horrible! Ça, c’est décourageant et ça ne donne pas envie de s’y mettre. 

Par contre, il y a un gros problème avec ça. Sans Photoshop, on ne peut simplement pas atteindre le plein potentiel de nos photos ou rendre notre workflow optimal. Point. 

Alors, aujourd’hui, j’avais envie d’écrire sur les plus gros mythes sur Photoshop, afin de t’aider à apprivoiser la bête une fois pour toutes et abandonner les croyances qui t’en empêchent. C’est parti!  

Mythe numéro 1 : Photoshop, c'est vraiment compliqué


Tu cliques sur un outil, 3 autres apparaissent. Tu cliques sur ta photo pour retoucher quelque chose, un message d’erreur apparaît. Tu recommences, encore pareil. Les outils que l’instructeur utilise dans sa vidéo YouTube ne sont nulle part sur ton écran. Etc. Etc. Etc.

Si ça t’arrive, tu n’es pas seul. Même qu’au moment même où tu lis ces lignes, je parie que c’est en train d’arriver à quelqu’un.

Mais ce n’est pas parce que Photoshop est si complexe que ça. En réalité, Photoshop peut être très simple. 

La vraie raison pourquoi photoshop semble compliqué...et comment le simplifier

Le problème, c’est que la plupart des gens ne l’abordent pas de la bonne manière. Ils pensent qu’il faut simplement cliquer sur quelque chose pour l’effacer, le déplacer, le transformer. Ils pensent qu’une retouche est censée se faire en une seule étape avec un outil magique caché quelque part. 

Mais inévitablement, quand on essaie de tout faire en une seule étape, ça ne marche jamais. 

Ensuite, ils pensent qu’on peut passer l’étape d’apprendre le fonctionnement de base du logiciel avant de sauter dans les retouches. Qu’ils peuvent juste aller voir un tutoriel sur YouTube pour retoucher un truc précis et suivre les étapes. Ça, c’est un désastre assuré!

Pourquoi? Parce que la plupart des instructeurs passent par des chemins vraiment complexes avec des outils compliqués que tu n'utiliseras probablement plus jamais, sans t’expliquer les bases les plus fondamentales. Donc tu n'arrives pas à maîtriser quoi que ce soit. 

Les 6 outils qui vont faire la plus grosse différence

Je te garantis une chose. Tu peux devenir un maître de la retouche de portrait dans Photoshop en connaissant juste SIX outils et fonctions. SIX. 

Les voici :

  1. L’outil Pinceau
  2. L’outil correcteur et correcteur localisé
  3. L’outil tampon
  4. Le fonctionnement des calques
  5. Le fonctionnement des calques de réglages
  6. Le fonctionnement des masques

Si tu comprends bien le fonctionnement de chacun de ces outils et fonctions, je te promets que tout va bien aller pour retoucher au moins 80 à 90% des choses qui t’énervent dans tes photos et avoir de magnifiques résultats.

Mythe numéro 2 : Photoshop, c'est vraiment cher 


Plusieurs me disent qu’ils n’ont pas envie de s’abonner au logiciel et payer un montant par mois. Après tout, quand on consulte le site web d’Adobe, Photoshop est affiché à 28$ canadiens par mois. Cela fait cher assez rapidement, et je comprends.

Toutefois, plusieurs ne le savent pas, mais il existe une formule spéciale exprès pour les photographes, à seulement 13$ canadiens par mois. La formule comprend toutes les mises à jour de Photoshop, Lightroom Classic, Lightroom mobile, Photoshop express pour mobile, en plus de plein de bonus intéressants.

Parmi mes bonus préférés, on retrouve Adobe Portfolio, qui permet de se créer un beau site web pour afficher son travail complètement gratuitement, ainsi que Creative Cloud express, qui ressemble énormément à Canva. 

Petite démonstration d'Adobe portfolio, qui est gratuit avec ton abonnement à Creative cloud!

Dans le passé, acheter la dernière version de Lightroom coûtait environ 100$ par an, et Photoshop environ 600$. 

Avec tous les ajouts du forfait Creative Cloud pour la photographe, de payer 156$ canadiens par an pour avoir toujours la dernière version des logiciels les plus utilisés par les pros de l’industrie, ça semble bien peu en comparaison…surtout qu’on peut annuler l’abonnement à tout moment si on n’en a plus besoin.

Alors, pourquoi se contenter d’autres logiciels moins performants pour éviter de s’abonner? 

Mythe numéro 3 : Je n’ai pas besoin de Photoshop pour faire de belles photos, je veux juste faire des corrections mineures


Lightroom Classic est maintenant très puissant. Pour quelqu’un qui n’a que des retouches globales à faire, ou seulement de toutes petites retouches très mineures, Lightroom peut tout à fait convenir.

Je le crois sincèrement. J’ai d’ailleurs créé une formation complète sur la retouche de portrait en utilisant seulement Lightroom, exprès pour les gens qui n’ont pas envie de s’aventurer dans Photoshop, que tu peux voir en cliquant ici.

Lightroom ne peut pas tout faire : ce que Photoshop fait mieux...


Qu’est-ce qui arrive si on doit retoucher une distraction plus importante? Que faire si on a une retouche un peu plus complexe? 

Lightroom ne peut tout simplement pas remplacer un visage dans une photo de groupe, enlever efficacement les mauvais plis dans les vêtements, changer entièrement un arrière-plan, enlever un reflet de lunette, etc.

Si on essaie de faire ce genre de retouche, on ne trouvera dans Lightroom que de la frustration, et beaucoup de ralentissement de l’ordinateur. 

Bref, tu auras compris que Lightroom, bien que très efficace pour la plupart des retouches qu’on doit faire tous les jours, il faut apprendre Photoshop pour sauver des photos qui seraient bonnes pour la poubelle autrement. 

En plus, comme mentionné au point précédent, que tu aies Lightroom seulement ou Lightroom ET Photoshop…c’est le même prix!

Mythe numéro 4 : Retoucher dans Photoshop, c’est beaucoup trop long


Je vais y aller avec une métaphore. Qu’est-ce qui va plus vite? Construire la charpente d’une maison avec un simple marteau et des clous ou apprendre comment manoeuvrer une cloueuse pneumatique? 

Oui, tu vas pouvoir construire la maison avec ton marteau et tes clous, mais ça va prendre une éternité. La cloueuse, elle, ira beaucoup plus vite, même si elle demande un temps d’adaptation et plus de prudence au début.

Avec Photoshop, c’est pareil. Tu as à ta disposition plein d’outils pour faire les retouches que tu veux. Il y a mille et une façons d’arriver à ton but. 

Par contre, pour 10 façons de faire, il y en a 7-8 qui ne sont pas terribles…et elles sont lentes et compliquées! 

Mon conseil : réfère-toi à des pros qui connaissent le logiciel par cœur pour connaître les façons les plus efficaces de faire les choses. Crois-moi, ça peut être très simple, surtout si tu connais bien les 6 outils et fonctions que j’ai nommés au point 1!

Mythe numéro 5 : Photoshop dénature les gens! Je n’ai pas envie que mes sujets aient l’air d’avoir la peau en plastique!

Comme dans toute chose, tout est une question de dosage. Il existe des méthodes de retouche de peau, par exemple, qui rendent la peau beaucoup trop lisse et floue. 

Un petit peu trop d’intensité sur l’effet, et WOUPS on l'échappe. 

Si tu as peur de faire des retouches qui donnent ce genre de résultat un peu trop artificiel, je te comprends! Par contre, on peut éviter cela en changeant nos méthodes de retouche!

Pour bien retoucher sans que ce soit trop, il faut utiliser les bonnes techniques!


Il existe des méthodes qui respectent beaucoup plus les détails de la photo pour accentuer et parfaire ce qui est déjà là… plutôt que de tout bousiller.

Par exemple, la séparation de fréquences est une technique de retouche de peau très populaire puisqu’elle donne généralement de bons résultats rapidement. Par contre, il est facile d’en faire trop en ajoutant trop de flou. 

Bien que c’était ma méthode préférée lorsque j’ai débuté ce blogue (tu peux d’ailleurs trouver mon tuto à ce sujet ici), je préconise plutôt la méthode de dodge and burn désormais pour égaliser le teint sans rendre la peau floue et sans détails. 

Cette méthode consiste à éclaircir les zones trop foncées et rendre plus sombres les zones trop claires. En minimisant les écarts entre les couleurs, on obtient un teint plus harmonieux…mais sans effacer la texture qui fait de nous des…HUMAINS.

TLDR : Alors, comment on fait pour apprivoiser Photoshop?

D’abord, il faut aborder Photoshop comme un outil puissant pour la retouche d’image, qui peut carrément faire de petits miracles… et non comme un gros monstre qui n’attend que le bon moment pour faire exploser nos ordinateurs. 

La formule d’Adobe Creative Cloud pour la photographie à 13$ par mois est très accessible et avantageuse pour tout ce qu’elle contient, donc on peut s'y mettre à peu de frais et cesser les paiements si on change d’avis.

Ensuite,  au lieu de chercher des tutoriels de qualité variable sur le web et de se lancer dans la gueule du loup les yeux fermés, il vaut mieux apprendre les outils et fonctions les plus essentiels et leur fonctionnement avec une bonne formation structurée donnée par de vrais experts.

En ayant des bases solides, on évite les erreurs irritantes qui nous ralentissent dans notre travail et on bâti notre confiance une étape à la fois, dans la bonne séquence. 

Pour cela, je recommande ma formation Les essentiels de Photoshop, une formation de 11h de vidéos pour maîtriser le logiciel le plus puissant du monde, afin que tu puisses retoucher avec confiance sans frustration!

En plus, si tu bloques, mon équipe et moi sommes là pour t’aider à continuer! 

Au plaisir de t’accompagner dans tes belles retouches! 

À bientôt, 

Ton inspiratrice


à propos de moi

Je m'appelle Joannie Therrien. Ma mission? Inspirer les photographes passionnés de portrait à créer des photos dont ils sont fiers, se sentir accomplis dans leur art et affirmer leur créativité.

Photographe professionnelle depuis 2015, mais passionnée de photo depuis bien plus longtemps, j'ai touché à environ tous les créneaux photo imaginables, avant de découvrir une passion encore plus grande : l'enseignement! Pour te donner une idée, chacun de mes contrats se transformait en une cours de photographie 101 pour mes clients...qui devaient me trouver un peu intense!  

C'est ainsi que désormais, plusieurs photographes me choisissent comme mentor à cause de mon approche honnête, simple, factuelle et surtout, humaine. Parce qu’être photographe, c’est bien plus que de peser sur un piton : c'est mon oxygène.

Comment réussir ses portraits en plein soleil!

Avez-vous déjà été nerveux de faire des photos de portrait en plein soleil? Si oui, je vous comprends. La lumière ultra dure, les expressions crispées, les yeux de raton laveur... rien de très inspirant. 

Qu'on se le dise, les photographes ne sont pas de grands fans de la lumière directe du soleil. Mais, ça ne veut pas dire qu'il faut attendre les journées nuageuses pour faire des photos! 

Donc, aujourd'hui, je vous donne mes meilleurs trucs pour réussir ses portraits en plein soleil. 

J'ai déjà donné une partie de mes explications dans un de mes Facebook Live, mais pour ceux qui voudraient le revoir, c'est par ici! 

Truc numéro 1 : tournez les gens dos au soleil

Personne n'est très mignon avec le soleil dans les yeux. Éblouis par le soleil, les gens vont avoir les yeux à moitié fermés et le visage crispé. En plus, il y a de bonnes chances que le soleil, très haut dans le ciel, fasse de l'ombre sur les yeux des gens, causant ainsi les fameux yeux de raton laveur.

Pour se débarrasser de tous ces problèmes là, il suffit de placer les gens dos au soleil, tout simplement! 

Le soleil va donc créer une lumière de découpage dans les cheveux de vos sujets au lieu de les éclairer directement. 

Par contre, il se peut que l'arrière plan devienne plus clair dans ce genre de situation, parce que lors des journées ensoleillées, les zones d'ombres sont beaucoup plus sombres que les parties éclairées. 

Pour éviter cela et vous faciliter la vie au traitement, vous pouvez soit sous-exposer légèrement votre photo ou utiliser un réflecteur. Pour plus de détails à ce sujet, je vous invite à aller lire mon article sur c​omment réussir ses photos dans les situations de fort contraste!

Pour cette photo, j'ai placé notre modèle dos au soleil. Puis, avec un réflecteur argent, j'ai renvoyé  de la lumière du soleil vers elle, pour que la luminosité soit plus uniforme.

Changer la pose pour modifier la direction de la lumière

La lumière du soleil n'est pas toujours atroce! Pour certains types de photos, comme les photos de mode entre autres, une lumière dure et contrastée peut être très intéressante. 

Par exemple, pour cette photo, j'ai simplement fait lever la tête vers le ciel pour que les ombres et lumières aient l'effet que je voulais.

Vous pouvez aussi faire asseoir ou coucher vos sujet au sol et les photographier en plongée! 

Truc numéro 2 : allez à l'ombre! 

Lorsque c'est possible, placer vos sujets à l'ombre va vous rendre la tâche plus facile pour contrôler la direction de la lumière. 

En effet, comme vous aurez une lumière indirecte, l'éclairage sera plus doux, et vous pourrez positionner votre sujet pour avoir l'effet que vous voulez. 

Parfois, les zone d'ombre seront sous les feuilles des arbres. C'est une très bonne option. Par contre, il va falloir faire attention aux tâches de lumières qui apparaissent sur le visage. 

Si cela vous arrive, faites simplement bouger un peu votre sujet jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. 

(sans retouches) Pour cette photo, j'ai placé notre modèle à l'ombre sous les feuilles des arbres. Il y a un peu de soleil que s'est faufilé pour arriver sur sa poitrine. Mais au moins, en la déplaçant légèrement, nous avons évité que ces taches de lumières n'arrivent sur son visage.

Truc numéro 3 : utilisez un diffuseur


Les diffuseurs sont souvent fait en tissus blanc translucide. On peut en bricoler avec plusieurs choses, comme des draps blancs, rideaux de douche, et ainsi de suite.

Mais la meilleure solution reste le diffuseur qui est souvent inclus dans les réflecteurs 5 en 1 qu'on trouve à bas prix sur les sites comme Wish ou Amazon.

Le seul désavantage de cette option est que c'est presque impossible de tenir un diffuseur et de faire des photos en même temps. 

Il vous faudra donc un assistant.  Si vous n'avez personne pour vous aider, il existe des diffuseurs triangulaires avec une poignée que vous pouvez tenir à une main. La poignée peut aussi se visser sur un trépied d'éclairage.

Une autre option intéressante est d'utiliser un parapluie blanc translucide, qu'on utilise habituellement en studio. Il a la même capacité de diffusion, mais le manche le rend facile à tenir (qui qu'il n'y a pas trop de vent!). 

Vous pouvez demander à votre sujet de tenir le parapluie et cadrer plus serré pour éviter de voir le parapluie dans le cadrage. 

Conclusion


Bref,  même si la lumière du soleil, en plein après-midi, est loin d'être optimale, ce n'est pas une raison pour s'empêcher de faire de beaux portraits! 

Que ce soit pour des photos de familles, des photos de vacances ou de voyages, le bal de graduation de votre fille, ou un super shooting de mode, le soleil peut être votre allié, avec quelques petits trucs! 

Lorsque vous irez faire des photos pendant un après-midi ensoleillé, pensez à tourner vos sujets dos au soleil, à les placer à l'ombre ou à apporter un diffuseur! Vos photos seront beaucoup plus réussies de cette façon! 

Si vous voulez avoir encore plus de bons trucs pour avoir des photos bien réussies dans toutes les conditions, je vous recommande le livre Shooting in Sh*tty Light de Lindsay Adler. Malgré qu'il soit en anglais, c'est vraiment un ouvrage exceptionnel! Vous pouvez le trouver ici.

Sur ce, je vous dit à la prochaine, et bonnes photos! 


à propos de moi

Plusieurs années après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

Initiation aux gélatines de couleur!

montage de 3 photos côte à côte, toutes faites avec des gélatines de couleur

Avez-vous déjà utilisé des gélatines de couleur en studio? Moi, j'en raffole!

Ceux qui me connaissent le savent, je suis obsédée par les couleurs, et ça ne date pas d’hier!

Comme je l’ai raconté dans ma vidéo sur le noir et blanc (cliquez ici pour la voir), j’ai déjà un peu pété ma coche, en bon québécois, dans un des mes cours de photographie, en disant que je trouvais le noir et blanc atrocement laid et ennuyeux. J’ai appris à aimer cela depuis… mais je demeure une passionnée de couleurs et de leur impact sur nos images.

La semaine dernière, je vous ai partagé sur Instagram le résultat d’un merveilleux délire créatif que j’ai eu avec mon amie Michèle et notre modèle Nikki. Suite à cette belle expérience, Michèle m’a donné l’idée de partager mes recettes d’éclairage avec vous!

Alors aujourd’hui, je vous parle de tout ce que vous devez savoir pour vous initier à la photographie avec des gélatines de couleurs! Prêts? C’est parti!

Commencer avec les gélatines de couleur : de quoi avez-vous besoin?

D’abord, les gélatines de couleurs sont un excellent investissement. Pour entre 40 et 60 dollars, vous pouvez trouver de beaux assortiments de gélatines de plusieurs couleurs différentes.

L’avantage des gélatines est que vous pouvez non seulement changer la couleur de votre éclairage et aussi changer la couleur de votre fond, si vous avez assez d’espace.

Les deux marques les plus connues sont les marques Lee et Rosco. Vous n’êtes pas obligé d’acheter ces marques. Par contre, sachez que les acétates ou emballages plastiques de couleur sont à éviter parce qu’ils risquent de fondre avec la chaleur de vos lampes de modelage.

Si vous utilisez des flashs cobra, vous pouvez simplement découper une gélatine plus grande, ou utiliser un kit conçu spécialement pour ça. Ces ensembles viennent généralement avec des gélatines et des bandes élastiques pour attacher la gélatine sur le flash.

Ensuite, pour les accrocher à vos flashs, vous aurez besoin de quelque chose de résistant à la chaleur pour les faire tenir. Les gels que j’ai tiennent par eux-même avec mes portes de granges comme vous voyez ici.

Mais, si vous n’avez pas cet accessoire, utilisez du gaffer tape, qui est fait spécifiquement pour résister à la chaleur et bien se décoller sans laisser de résidus.

Comment utiliser les gélatines de couleur : la technique

Pour utiliser des gélatines de couleur, vous devrez au préalable connaître les bases de la photographie au flash. Si ce n’est pas le cas, je vous invite à aller lire mon article sur les 3 éclairages essentiels à connaître pour votre premier studio photo.

Maintenant, la première chose à savoir à propos des gélatines de couleur est qu’elles influencent la puissance de votre flash. Si vous utilisez une couleur très saturée et très foncée, comme un bleu primaire, par exemple, vous aurez besoin de plus de puissance pour que la lumière de votre flash soit bien exposée.

Disons que votre flash, sans gélatine, doit être à 1/8 de puissance pour être bien exposée. Si vous ajoutez une gélatine foncée, comme rouge ou bleu, vous devrez peut-être augmenter la puissance de votre flash jusqu’à 1/2 environ.

Vos flashs avec une gélatine peuvent être sous-exposés et preuve aussi être surexposés! Si vous faites une photo et que vous voyez que la zone éclairée en couleur est plus pâle que la couleur de votre gélatine ou qu’il semble manquer de détail, ajustez votre flash!

Les différents usages des gélatines de couleur

Pour mes photos de la semaine dernière, j’ai utilisés les gélatines de plusieurs façon différentes. Voici comment placer votre éclairage pour obtenir des résultats semblables.

Cas numéro 1 : utiliser une gélatine pour agencer le fond

Pour cette première image, j’ai voulu créer un effet d’unité entre le bleu du fond et notre modèle.

jeune femme photographiée sur fond bleu avec un accent de couleur bleue dans es ombres

Pour cela, j’ai utilisé un bol beauté comme source d’éclairage principale, que j’ai placé environ 1 mètre plus haut que le visage de Nikki, à gauche.

diagramme d'éclairage montrant la position du bol beauté

Les bols beauté existent dans plusieurs formats. On trouve généralement ceux avec l’intérieur argent et ceux avec l’intérieur blanc. Personnellement, j’utilise le bol beauté blanc, qui donne un éclairage plus doux que celui avec l’intérieur argent.

bol beauté paul c buff blanc
bol beauté paul c buff argent

Ensuite, j’ai ajouté un nid d’abeille, qu’on appelle aussi grid, pour concentrer la lumière vers mon modèle. C’est ce qui a créé l’effet de vignette subtile dans la photo. 

trois photos côte à côte d'un bol beauté avec un nid d'abeille, sans nid d'abeille et le nid d'abeille seul

Enfin, j’ai ajouté un flash avec une gélatine bleue à droite.

Remarquez que la lumière bleue n’apparaît que dans les zones où la lumière blanche ne se rends pas, bref, les ombres. C’est la base de l’éclairage avec des gélatines. Les couleurs pures de chaque gélatine n’apparaissent que dans les ombres laissées par les autres sources d’éclairage!

diagramme d'éclairage montrant un bol beauté muni d'un nid d'abeille à gauche et d'un flash avec une gélatine bleue à droite


Cas numéro 2 : utiliser les gélatines de couleur sur le fond et dans les ombres.

Pour la deuxième image, je voulais créer un effet de couleurs sur mon fond et sur notre modèle également. C’était un gros défi parce que mon studio est assez petit et qu’il faut normalement un peu plus d’espace pour éclairer le fond et le modèle séparément.

photo d'une mannequin sur un fond bleu avec un halo orangé et un éclairage avec les ombres bleues

Pour créer l’effet, j’ai utilisé un fond blanc. Ensuite, j’ai placé un nid d’abeille et une gélatine rouge sur le premier flash. Pour éviter de le voir dans la photo, je l’ai placé en retrait à droite et je l’ai pointé vers le centre de mon fond. Comme je voulais un halo plus orangé que rouge, j’ai surexposé ce flash.

flash muni de portes de grange, d'une gélatine rouge et un nid d'abeille
diagramme d'éclairage montrant un flash muni d'une gélatine rouge pointé vers le fond

Ensuite, j’ai ajouté l’éclairage principale à 90 degrés à gauche de notre modèle, aussi haut que mon plafond le permettait. J’ai utilisé un octabox (qui est un softbox en forme d’octogone) pour avoir une lumière douce. J’ai essayé de limiter la lumière blanche qui allait vers le fond, pour l’empêcher de délaver complètement mon rouge.

diagramme d'éclairage avec un octobox à gauche, un flash avec gélatine rouge pointé vers le fond et un flash avec une gélatine bleue  à droite du modèle

Enfin, j’ai ajouté un flash avec une gélatine bleue à droite de Nikki, à environ 1 mètre de hauteur, pointé vers le haut. De cette façon, ma lumière bleue éclairait principalement les zones laissées dans l’ombre par ma lumière principale et mon halo rouge.

Malheureusement, comme mon studio est un peu petit, la lumière blanche est allée rebondir sur les murs blancs de mon studio. Cela a eu pour effet de délaver le fond.

Comme je trouvais le fond trop terne, je l’ai corrigé en post production avec l’outil dégradé dans Photoshop.

modèle devant un fond délavé
fond retouché entièrement bleu
fond avec une ébauche de dégradé orange
image finale avec le fond retouché

Cas numéro 3 : les gélatines pour détacher le sujet du fond

Pour cette troisième photo, j’ai utilisé un fond noir. J’ai aussi utilisé le bol beauté à nouveau, toujours avec le nid d’abeille pour garder mon fond le plus noir possible. Je l’ai placé à gauche, aussi haut que possible, à plus ou moins 45 degrés.

photo d'une jeune femme portant de la lingerie en dentelle photographiée devant un fond noir, les cheveux dans le vent, avec des accents rouges sur les côtés

Ensuite, pour éviter que notre modèle ait l’air de flotter dans le vide, j’ai utilisé deux flashs avec des gélatines rouges, que j’ai placé de chaque coté, à mi-chemin entre elle et le fond.

diagramme d'éclairage montrant un bol beauté à gauche et deux flashs avec des gélatines rouoges pacés au 45 arrière.

Évidemment, le rouge m’a semblé particulièrement approprié pour cette photo de type boudoir!

Conclusion

Bref, les gélatines de couleur sont un excellent outil pour ajouter de la variété dans vos photos.

En résumé, je vous ai parlé des marques de gélatines les plus populaires, ainsi que des façons les plus simples de les accrocher à vos flashs.

Ensuite, nous avons vu que les gélatines de couleurs influencent la puissance du flash et qu’il faut s’adapter en conséquence!

Puis, nous avons vu qu’il est très simple d’ajouter de la couleur avec des gélatines, en autant qu’ils n’y ait pas de lumière plus forte qui délave la couleur. Il est plus facile de faire apparaître la couleur dans les zones laissées dans l’ombre par la lumière blanche.

Si vous souhaitez donner une couleur à votre fond, assurez vous que la lumière destinée à votre sujet ne se rende pas au fond, soit en utilisant une bonne distance entre le sujet et le fond ou en plaçant votre éclairage sur le côté.

Et voilà! C’est ce qui complète cette initiation aux gélatines de couleur! Si la vidéo vous a plu, n’hésitez pas à la partager et à me laisser vos impressions dans les commentaires! À bientôt et bonnes photos! 


à propos de moi

Trois ans après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

5 trucs pour capturer des portraits riches en émotions!

Imaginez ceci. Vous partez faire des portraits. Vos sujets sont un couple parfait qui vous rend presque envieux… #relationshipgoals. Dehors, la lumière est parfaite et la température est vraiment de votre côté. Vous avez vous votre objectif fixe préféré et vous réalisez des bokeh incroyables. La séance se déroule très bien et vous êtes très content. 

Arrivé devant l’ordinateur par contre, vous êtes perplexe : il manque quelque chose à vos images… mais quoi?

Qu’on soit débutant en photographie ou plus expérimenté, saisir l’émotion dans un portrait peut être vraiment difficile. Il faut arriver à penser aux poses, à l’éclairage, et à garder le sujet détendu, tout à la fois. 

Heureusement, cela n’a pas besoin d’être compliqué. Aujourd’hui, je vous donne quelques trucs pour vous amuser, exercer votre créativité et traduire de vraies émotions dans vos photos!

Le rôle du photographe dans la transmission d’un message

L’émotion perçue dans un portrait est liée directement à la vision que vous avez en créant votre portrait. En effet, vous avez le pouvoir total sur le moment où vous appuyez sur le déclencheur, ce que vous choisissez d’inclure ou non dans l’image et les directives données aux modèles.

Ainsi, il arrive que la personnalité d’un sujet semble différente en photo que ce qu’elle est dans le quotidien, ce qui n’est pas mauvais en soi.

La photographe de presse Victoria Will exprime très bien ce phénomène. Le portrait, dit-elle, ce n’est pas d’illustrer toute la personnalité de quelqu’un dans une image, mais plutôt de capturer son état d’âme à ce moment précis dans le temps. 

L’information que vous avez réussi à recueillir sur votre sujet au moment de la prise de vue changera donc forcément le résultat, de même que le décor et le contexte utilisé.

Quoi qu’il en soit, ne paniquez pas! Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de capturer l’émotion et la personnalité d’un sujet dans un portrait. La photographie est un art, et non une science! 

Pour voir ce phénomène en action, je vous invite à visionner cette vidéo virale, où un groupe de photographes reçoit des informations différentes au sujet d’une même personne. Les résultats sont incroyables!

Commencer par le commencement : la conversation

Je ne connais personne qui est automatiquement à l’aise devant l’appareil photo.

Personne. 

Pourquoi?  Soyons honnêtes, il est rare que nous ayons l’opportunité d’être photographié par quelqu’un qui sait vraiment ce qu’il fait. À l’époque des médias et de l’image, les caméras sont tournées vers nous à tout moment, que l’on soit à notre meilleur…ou pas. On se retrouve donc souvent avec des photos de soi qui nous donne envie de dire : "Mais kessé ça!?!!!"

Il est donc tout à fait normal de devenir nerveux lorsque l’appareil est tourné vers nous. De quoi ai-je l’air? Est-ce que mes cheveux sont bien placés? Ai-je quelque chose entre les dents? Mon maquillage est-il encore à point? Est-ce que mes vêtements sont corrects?

Cette conversation intérieure peut vite prendre toute la place. C’est pourquoi il est très important de discuter avec vos sujets pour éviter qu’ils deviennent envahis par ce genre de questions.

De quoi devriez-vous parler? 

Commencez par un sujet plutôt vaste et moins personnel. Bon, je ne parle pas nécessairement de discuter de la température, mais plutôt de vous intéresser à vos sujets avec des questions générales. Si vous ne savez pas de quoi discuter, regardez autour de vous pour vous inspirer.

Par exemple, si vous êtes dans un secteur particulier de la ville pour la séance, demandez à vos sujets s’ils sont déjà venus dans le coin. Demandez-leur quels sont leurs endroits préférés. Ensuite, pourquoi ne pas leur demander de vous raconter des anecdotes amusantes qu’ils ont vécues à ces endroits? 

Évidemment, gardez l’oeil collé à votre appareil pendant la conversation, et guettez les expressions de vos sujets alors qu’ils racontent leurs histoires! Vous obtiendrez de superbes mimiques propres à eux qui surprendront vos sujets! L’émotion se dégagera alors facilement de vos photos!

N’oubliez pas de donner en même temps des directives à vos sujets pour qu’ils sachent exactement comment se positionner pour être avantagés aux yeux de l’appareil photo.

Donnez à vos sujets quelque chose à faire, et surveillez leur réaction!

Parfois, le simple fait de diriger vos sujets en termes de poses ne sera pas suffisant. Il faudra trouver une façon créative d’obtenir le résultat recherché. 

Si vous photographiez un couple, vous pouvez demander à madame de détacher le premier bouton de chemise de monsieur. Alors qu’elle s’exécute, vous pouvez lancer: "juste le premier"!

Éclats de rire garantis! 

Vous pouvez demander à monsieur de sentir l’oreille de sa conjointe ou de lui chuchoter un truc idiot. Vous pourrez alors capturer des tonnes d’émotions différentes : la surprise, le rire etc. 

Si vous voulez voir des photos de couples remplies d’émotions authentiques, vous devez absolument voir le travail de Josh et Meg Shouder, de Love is a big deal.

Spécialisés dans les séances de mariage et de fiançailles, ils se sont fait connaître grâce à leur méthode Unposed. L’idée derrière cette méthode est de ne pas placer le sujets, mais plutôt d’obtenir des réactions par le jeu. Leurs photos sont magnifiques et touchantes. Vous pouvez voir plus de leurs superbes images ici

Pour raconter une histoire, utilisez l’environnement du sujet

Parfois, l’émotion dans un portrait se trouve bien au-delà de la personne elle-même. L’émotion peut se trouver dans l’éclairage, le décor, et l’ensemble des indices que vous laissez à vos spectateurs pour comprendre la personnalité de vos sujets.

Dans cette photo, le photographe Keenan Constance nous donne des indices sur la personne qu'il a photographiée grâce à la lumière et la théière. On peut présumer qu'il s'agit d'une personne de nature sereine qui pratique le yoga, par exemple. 

Si vous êtes invités à photographier vos sujets dans leur environnement, que se soit au travail ou à la maison, demandez-leur de vous faire visiter les lieux, si le temps le permet.

Durant la visite, posez des questions. Qu’est-ce qui vous a amené à aménager l’espace de cette façon? Quel est votre endroit préféré? Pourquoi utilisez-vous cette pièce la plupart du temps?

Les réponses peuvent vous surprendre et vous donner des idées d’éléments à intégrer dans vos photos pour montrer la personnalité de votre sujet. 

Lorsque vous voyez des objets intéressants, posez des questions à leur propos. Est-ce un souvenir de voyage? Une oeuvre fabriquée par son propriétaire? Une aubaine dénichée dans une vente de débarras? Les gens sont souvent très fiers de raconter ces anecdotes. Cela vous donnera alors beaucoup d’inspiration. Vous susciterez également la curiosité de vos spectateurs, qui chercheront à en apprendre plus sujet en jouant au détective!

Pour son autoportrait, le vidéaste et photographe Jakob Owens ne pouvait être plus clair quant à sa personnalité! On perçoit immédiatement sa passion pour le sport, le plein air et la production vidéo, en plus de son énergie débordante!

Faire place à la réflexion : l’émotion pure dans vos photos!

Parfois, on veut aller plus loin que les sourires et les éclats de rire. On veut que notre photo raconte réellement l’histoire de notre sujet, qu’elle transmette sa personnalité et que nos spectateurs ressentent l’émotion à travers l’image.

Pour arriver ce résultat, il faut aller plus en profondeur que les conversations à propos de la pluie et du beau temps. Pour transmettre une véritable émotion dans votre photo, il faut aller chercher l’histoire personnelle du sujet, trouver ce qui la rend unique…et s’y intéresser. Vraiment.

Par exemple, vous pouvez commencer en demandant à la personne de vous donner un conseil. Ce conseil sera probablement assez vague, du genre : vivez le moment présent. Il faudra alors inviter la personne à élaborer. Par exemple, demandez lui si il y a un moment où elle n'a pas vécu le moment présent? Cela forcera la personne à réfléchir et à vous raconter une tranche de vie qui lui est propre. Vous capturerez alors toute la sensibilité de votre sujet.

L’idée est d’entamer une conversation et d’aller de plus en plus en détail, jusqu’à ce qu’une émotion ou un moment digne d’être capturé se présente!

Si vous voulez en apprendre plus à ce propos, vous devez absolument connaître Brandon Stanton. Auteur de la série Humans of New-York, il a approché plus de 10 000 inconnus dans les rues de New-York et partout dans le monde, pour leur tirer le portrait et raconter leurs histoires.

 Je vous invite à aller regarder cette vidéo, où il explique son approche.

Conclusion

Bref, capturer une émotion sincère dans vos portraits dépend d’abord et avant tout de votre capacité à générer cette émotion au moment de la prise de vue.

Pour ce faire, vous pouvez procéder de plusieurs façons. 

Vous pouvez entamer une conversation avec vos sujets à partir de l’une de vos observations, pour ensuite les amener à vous raconter une anecdote comique. Profitez de l’occasion pour capturer leurs mimiques alors qu’ils vous racontent les événements. 

Vous pouvez aussi faire preuve d’originalité dans vos directives en termes de poses. Guidez vos sujets avec des actions qui peuvent sembler loufoques, comme souffler sur le front de son partenaire pour simuler un baiser, par exemple. Cela générera des photos candides que vos modèles chériront.

Les lieux et les accessoires utilisés dans les photos peuvent ajouter énormément d’émotion dans vos portraits. N’hésitez pas à interroger vos sujets sur leurs lieux préférés, leurs objets significatifs, etc. Ceci donnera plus d’informations à vos spectateurs pour les guider dans la compréhension de votre message! 

Enfin, certains photographes sont vraiment maîtres dans l’art de connecter avec leur sujet pour connaître leurs rêves, leurs aspirations, leurs joies et leurs douleurs. Brandon Stanton est un exemple à suivre pour créer des connexions avec ses sujets et obtenir des images magnifiques remplies d’émotions. 

Évidemment, cela fait beaucoup de choses à maîtriser! La plupart d’entre nous (moi y compris) prendront du temps pour utiliser tous ces moyens de rendre l’émotion dans nos portrait. 

Si vous avez des trucs et suggestions, n’hésitez pas à les partager dans les commentaires! 

Sur ce, je vous dis à la prochaine, et bonnes photos!  


à propos de moi

Trois ans après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

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