Opinion Archives - Joannie Therrien
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Les 5 plus gros mythes sur Photoshop qui t’empêchent d’atteindre ton plein potentiel

Depuis que j’enseigne la photographie, j’ai entendu énormément de commentaires de gens qui ne veulent toucher à Photoshop sous aucun prétexte. Je comprends ça.

Le web est rempli de commentaires de gens qui ont essayé d’utiliser Photoshop et qui ont eu de mauvais résultats. Ensuite, ils disent à qui veut l’entendre à quel point Photoshop est horrible! Ça, c’est décourageant et ça ne donne pas envie de s’y mettre. 

Par contre, il y a un gros problème avec ça. Sans Photoshop, on ne peut simplement pas atteindre le plein potentiel de nos photos ou rendre notre workflow optimal. Point. 

Alors, aujourd’hui, j’avais envie d’écrire sur les plus gros mythes sur Photoshop, afin de t’aider à apprivoiser la bête une fois pour toutes et abandonner les croyances qui t’en empêchent. C’est parti!  

Mythe numéro 1 : Photoshop, c'est vraiment compliqué


Tu cliques sur un outil, 3 autres apparaissent. Tu cliques sur ta photo pour retoucher quelque chose, un message d’erreur apparaît. Tu recommences, encore pareil. Les outils que l’instructeur utilise dans sa vidéo YouTube ne sont nulle part sur ton écran. Etc. Etc. Etc.

Si ça t’arrive, tu n’es pas seul. Même qu’au moment même où tu lis ces lignes, je parie que c’est en train d’arriver à quelqu’un.

Mais ce n’est pas parce que Photoshop est si complexe que ça. En réalité, Photoshop peut être très simple. 

La vraie raison pourquoi photoshop semble compliqué...et comment le simplifier

Le problème, c’est que la plupart des gens ne l’abordent pas de la bonne manière. Ils pensent qu’il faut simplement cliquer sur quelque chose pour l’effacer, le déplacer, le transformer. Ils pensent qu’une retouche est censée se faire en une seule étape avec un outil magique caché quelque part. 

Mais inévitablement, quand on essaie de tout faire en une seule étape, ça ne marche jamais. 

Ensuite, ils pensent qu’on peut passer l’étape d’apprendre le fonctionnement de base du logiciel avant de sauter dans les retouches. Qu’ils peuvent juste aller voir un tutoriel sur YouTube pour retoucher un truc précis et suivre les étapes. Ça, c’est un désastre assuré!

Pourquoi? Parce que la plupart des instructeurs passent par des chemins vraiment complexes avec des outils compliqués que tu n'utiliseras probablement plus jamais, sans t’expliquer les bases les plus fondamentales. Donc tu n'arrives pas à maîtriser quoi que ce soit. 

Les 6 outils qui vont faire la plus grosse différence

Je te garantis une chose. Tu peux devenir un maître de la retouche de portrait dans Photoshop en connaissant juste SIX outils et fonctions. SIX. 

Les voici :

  1. L’outil Pinceau
  2. L’outil correcteur et correcteur localisé
  3. L’outil tampon
  4. Le fonctionnement des calques
  5. Le fonctionnement des calques de réglages
  6. Le fonctionnement des masques

Si tu comprends bien le fonctionnement de chacun de ces outils et fonctions, je te promets que tout va bien aller pour retoucher au moins 80 à 90% des choses qui t’énervent dans tes photos et avoir de magnifiques résultats.

Mythe numéro 2 : Photoshop, c'est vraiment cher 


Plusieurs me disent qu’ils n’ont pas envie de s’abonner au logiciel et payer un montant par mois. Après tout, quand on consulte le site web d’Adobe, Photoshop est affiché à 28$ canadiens par mois. Cela fait cher assez rapidement, et je comprends.

Toutefois, plusieurs ne le savent pas, mais il existe une formule spéciale exprès pour les photographes, à seulement 13$ canadiens par mois. La formule comprend toutes les mises à jour de Photoshop, Lightroom Classic, Lightroom mobile, Photoshop express pour mobile, en plus de plein de bonus intéressants.

Parmi mes bonus préférés, on retrouve Adobe Portfolio, qui permet de se créer un beau site web pour afficher son travail complètement gratuitement, ainsi que Creative Cloud express, qui ressemble énormément à Canva. 

Petite démonstration d'Adobe portfolio, qui est gratuit avec ton abonnement à Creative cloud!

Dans le passé, acheter la dernière version de Lightroom coûtait environ 100$ par an, et Photoshop environ 600$. 

Avec tous les ajouts du forfait Creative Cloud pour la photographe, de payer 156$ canadiens par an pour avoir toujours la dernière version des logiciels les plus utilisés par les pros de l’industrie, ça semble bien peu en comparaison…surtout qu’on peut annuler l’abonnement à tout moment si on n’en a plus besoin.

Alors, pourquoi se contenter d’autres logiciels moins performants pour éviter de s’abonner? 

Mythe numéro 3 : Je n’ai pas besoin de Photoshop pour faire de belles photos, je veux juste faire des corrections mineures


Lightroom Classic est maintenant très puissant. Pour quelqu’un qui n’a que des retouches globales à faire, ou seulement de toutes petites retouches très mineures, Lightroom peut tout à fait convenir.

Je le crois sincèrement. J’ai d’ailleurs créé une formation complète sur la retouche de portrait en utilisant seulement Lightroom, exprès pour les gens qui n’ont pas envie de s’aventurer dans Photoshop, que tu peux voir en cliquant ici.

Lightroom ne peut pas tout faire : ce que Photoshop fait mieux...


Qu’est-ce qui arrive si on doit retoucher une distraction plus importante? Que faire si on a une retouche un peu plus complexe? 

Lightroom ne peut tout simplement pas remplacer un visage dans une photo de groupe, enlever efficacement les mauvais plis dans les vêtements, changer entièrement un arrière-plan, enlever un reflet de lunette, etc.

Si on essaie de faire ce genre de retouche, on ne trouvera dans Lightroom que de la frustration, et beaucoup de ralentissement de l’ordinateur. 

Bref, tu auras compris que Lightroom, bien que très efficace pour la plupart des retouches qu’on doit faire tous les jours, il faut apprendre Photoshop pour sauver des photos qui seraient bonnes pour la poubelle autrement. 

En plus, comme mentionné au point précédent, que tu aies Lightroom seulement ou Lightroom ET Photoshop…c’est le même prix!

Mythe numéro 4 : Retoucher dans Photoshop, c’est beaucoup trop long


Je vais y aller avec une métaphore. Qu’est-ce qui va plus vite? Construire la charpente d’une maison avec un simple marteau et des clous ou apprendre comment manoeuvrer une cloueuse pneumatique? 

Oui, tu vas pouvoir construire la maison avec ton marteau et tes clous, mais ça va prendre une éternité. La cloueuse, elle, ira beaucoup plus vite, même si elle demande un temps d’adaptation et plus de prudence au début.

Avec Photoshop, c’est pareil. Tu as à ta disposition plein d’outils pour faire les retouches que tu veux. Il y a mille et une façons d’arriver à ton but. 

Par contre, pour 10 façons de faire, il y en a 7-8 qui ne sont pas terribles…et elles sont lentes et compliquées! 

Mon conseil : réfère-toi à des pros qui connaissent le logiciel par cœur pour connaître les façons les plus efficaces de faire les choses. Crois-moi, ça peut être très simple, surtout si tu connais bien les 6 outils et fonctions que j’ai nommés au point 1!

Mythe numéro 5 : Photoshop dénature les gens! Je n’ai pas envie que mes sujets aient l’air d’avoir la peau en plastique!

Comme dans toute chose, tout est une question de dosage. Il existe des méthodes de retouche de peau, par exemple, qui rendent la peau beaucoup trop lisse et floue. 

Un petit peu trop d’intensité sur l’effet, et WOUPS on l'échappe. 

Si tu as peur de faire des retouches qui donnent ce genre de résultat un peu trop artificiel, je te comprends! Par contre, on peut éviter cela en changeant nos méthodes de retouche!

Pour bien retoucher sans que ce soit trop, il faut utiliser les bonnes techniques!


Il existe des méthodes qui respectent beaucoup plus les détails de la photo pour accentuer et parfaire ce qui est déjà là… plutôt que de tout bousiller.

Par exemple, la séparation de fréquences est une technique de retouche de peau très populaire puisqu’elle donne généralement de bons résultats rapidement. Par contre, il est facile d’en faire trop en ajoutant trop de flou. 

Bien que c’était ma méthode préférée lorsque j’ai débuté ce blogue (tu peux d’ailleurs trouver mon tuto à ce sujet ici), je préconise plutôt la méthode de dodge and burn désormais pour égaliser le teint sans rendre la peau floue et sans détails. 

Cette méthode consiste à éclaircir les zones trop foncées et rendre plus sombres les zones trop claires. En minimisant les écarts entre les couleurs, on obtient un teint plus harmonieux…mais sans effacer la texture qui fait de nous des…HUMAINS.

TLDR : Alors, comment on fait pour apprivoiser Photoshop?

D’abord, il faut aborder Photoshop comme un outil puissant pour la retouche d’image, qui peut carrément faire de petits miracles… et non comme un gros monstre qui n’attend que le bon moment pour faire exploser nos ordinateurs. 

La formule d’Adobe Creative Cloud pour la photographie à 13$ par mois est très accessible et avantageuse pour tout ce qu’elle contient, donc on peut s'y mettre à peu de frais et cesser les paiements si on change d’avis.

Ensuite,  au lieu de chercher des tutoriels de qualité variable sur le web et de se lancer dans la gueule du loup les yeux fermés, il vaut mieux apprendre les outils et fonctions les plus essentiels et leur fonctionnement avec une bonne formation structurée donnée par de vrais experts.

En ayant des bases solides, on évite les erreurs irritantes qui nous ralentissent dans notre travail et on bâti notre confiance une étape à la fois, dans la bonne séquence. 

Pour cela, je recommande ma formation Les essentiels de Photoshop, une formation de 11h de vidéos pour maîtriser le logiciel le plus puissant du monde, afin que tu puisses retoucher avec confiance sans frustration!

En plus, si tu bloques, mon équipe et moi sommes là pour t’aider à continuer! 

Au plaisir de t’accompagner dans tes belles retouches! 

À bientôt, 

Ton inspiratrice


à propos de moi

Je m'appelle Joannie Therrien. Ma mission? Inspirer les photographes passionnés de portrait à créer des photos dont ils sont fiers, se sentir accomplis dans leur art et affirmer leur créativité.

Photographe professionnelle depuis 2015, mais passionnée de photo depuis bien plus longtemps, j'ai touché à environ tous les créneaux photo imaginables, avant de découvrir une passion encore plus grande : l'enseignement! Pour te donner une idée, chacun de mes contrats se transformait en une cours de photographie 101 pour mes clients...qui devaient me trouver un peu intense!  

C'est ainsi que désormais, plusieurs photographes me choisissent comme mentor à cause de mon approche honnête, simple, factuelle et surtout, humaine. Parce qu’être photographe, c’est bien plus que de peser sur un piton : c'est mon oxygène.

La vérité sur la retouche photo!

Retoucher ou ne pas retoucher? Telle est la question.

Le débat fait rage dans notre société.

On parle à tort et à travers de l'impact des images dans les magazines sur l'image de soi.

On se moque des erreurs de retouche avec des centaines de diaporamas sur les sites à sensations. Les fameux Photoshop FAIL.

Certains photographes prétendent que de retoucher est un «mal nécessaire». D'autres disent détester retoucher. D'autres encore disent que la retouche est une béquille pour ceux qui ne savent pas bien photographier. On m'a également déjà dit que du moment qu'on retouche, on est un graphiste et non un photographe...

Mais qu'en est-il vraiment? Est-ce que la retouche, c'est mal? Est-ce que c'est nécessaire?

Je vais le dire de façon directe : oui, la retouche est nécessaire. Elle est essentielle.

À mon avis, de s'en passer serait une grossière erreur si votre objectif est de produire les meilleures photos possible. Aujourd'hui, je vais vous parler de l'importance de la retouche comme un outil qui vous permettra de terminer le travail d'une image. De faire de vous des artistes accomplis.

La différence entre développement et retouche : quelques nuances

Avant d'entrer dans un débat sur la retouche photo, à savoir si c'est bien ou pas, il faudrait définir ce qu'on entend par «retouche photo». 

Selon le Petit Robert, la définition de retouche est simplement de «reprendre (un travail, une oeuvre) en faisant des changements partiels». Ainsi, on pourrait dire que toute modification d'une image après le déclenchement de l'obturateur pourrait être une retouche, n'est-ce pas?

En réalité, ce n'est pas si simple que cela. Il existe plusieurs degrés de modifications qui peuvent être faites sur une image, selon la demande d'un client et selon le flux de travail (ou workflow) du photographe. Voici quelques nuances.

Étape 1 : le développement

Lorsqu'on prend une image en RAW, l'appareil ne nous montre qu'une version temporaire de l'image. Cependant, l'image finale n'existe pas encore. En fait, elle n'est une série de codes qui donne la «recette» de l'image. Pour obtenir l'image finale, il faut la développer dans un logiciel de traitement RAW

Parmi les logiciels les plus populaires, on retrouve Lightroom, Camera Raw et Capture One. Ces logiciels permettent d'ajuster l'exposition d'une image, la plage dynamique et le contraste, les couleurs, et d'ajouter certains effets localisés.

Ainsi, le développement de l'image pourrait être défini comme un traitement global de la lumière et des couleurs, sans réglages esthétiques majeurs. C'est un passage obligé d'une image avant l'étape de la retouche.

Étape 2 : la retouche

La retouche est l'étape où la photo fait son voyage dans Photoshop, pour y recevoir toute sorte de modifications.

Retouche de peau, retouche des cheveux, des yeux, montages, effets spéciaux, tout y passe. L'objectif de cette étape est de donner une apparence déterminée à une image dans un but artistique et esthétique.

On élimine les distractions qui nuiraient au look global de la photo, on ajoute un beau color grading ou on ajoute des éléments si nécessaire.

Bref, avec une vision artistique bien définie, le développement et la retouche servent à arriver à notre objectif.

La retouche photo avant Photoshop : on retouche depuis plus de 100 ans!

Certains prétendent que la retouche photo est un péché des temps modernes. Ce qu'ils semblent oublier, c'est que la retouche photo, d'un point de vue purement esthétique, existe depuis plus de 100 ans!

Vous n'avez qu'à faire quelques recherches et vous trouverez rapidement une tonne d'exemples de retouche au 19e siècle! Ne vous en faites pas, j'en ai quelques-uns pour vous dans cet article!

L'origine de la retouche

Déjà, en 1846, la première photo retouchée faisait son apparition. Le photographe Calvert Richard Jones avait photographié cinq personnes sur le toit d'un édifice à Malta. Quatre de ses sujets étaient placés dans un groupe homogène. Le cinquième de ses sujets, cependant, se trouvait derrière les autres, et Jones trouvait qu'il gênait la scène. Il a donc peint sur le négatif avec de l'encre, remplaçant ainsi «l'intrus» par du ciel blanc.

Autant dire que la retouche existe depuis aussi longtemps que la photographie elle-même!

Retoucher ou non : un débat qui dure depuis plus d'un siècle!

Autant au 19e et 20e siècle qu'aujourd'hui, les photographes débattaient de l'éthique derrière la retouche.

Déjà en 1872, Henry Hunt Snelling, un éminent écrivain dans le domaine de la photographie, s'insurgeait contre la retouche dans le journal  The Philadelphia Photographer.

Pour lui, le besoin de retoucher n'était que la preuve d'un manque de talent de la part d'un photographe.  En mars 1872, il écrivait :  «Celui qui ne peut pas produire un négatif qui s'imprimera avec la même qualité que n'importe quelle photo retouchée ne mérite pas d'être considéré comme un photographe.» Ouch!

D'autres photographes de l'époque n'étaient pas du même avis.

Alors que le fait de trop retoucher était problématique, le fait de retoucher une image ne l’était pas, au contraire!

En 1881, dans le livre The Art and Practice of Silver Printing, on écrivait : “Il est maintenant généralement accepté que le travail sur le négatif n'est pas seulement légitime, mais il est nécessaire si on désire imprimer un portrait qui soit présentable. La seule question que l'on doit se poser est de savoir où s'arrêter.» Sounds familiar?

La retouche avant Photoshop : les pratiques les plus répandues

Comme aujourd'hui, les photographes de l'époque cherchaient des façons d'améliorer leurs photos. Que ce soit pour éclaircir ou assombrir certaines parties, masquer des défauts ou accentuer certains détails, plusieurs techniques étaient utilisées.

À l'époque, la retouche se faisait à même les négatifs. On peignait ou on dessinait pour masquer des défauts et on taillait littéralement la silhouette au scalpel. Bref, aussi jolie soit-elle, Marilyn Monroe ne se levait pas le matin avec le visage parfait qu'on lui connaît!

Voici quelques exemples de retouche au début du 20e siècle :

Retouche de peau. À gauche, négatif et positif avant retouche. À droite, négatif et positif après retouche

Retouche du cou effectuée au salpel. De gauche à droite : avant, pendant, après.

Pour voir d'autres exemples impressionnants, je vous invite à aller lire cet article! 


La retouche, péché des temps modernes...ah oui?

En résumé, même si la retouche est plus accessible de nos jours, les photographes professionnels y ont recours depuis plus de 100 ans et la considèrent comme un outil essentiel pour des photos réussies.

Alors, pourquoi traiter la retouche comme un outrage à un art révolu? Pourquoi ne pas simplement la voir comme une partie intégrante d'un art qui ne cesse d'évoluer?

La différence entre une bonne retouche et un désastre

La popularité des recherches de termes comme Photoshop Fail, Photoshop Disaster ou autres synonymes ne cesse d'augmenter sur Google. Est-ce que cela signifie que la retouche photo est devenue clownesque et ridicule dans l'ensemble? Je ne crois pas.

Est-ce que la retouche est apparente?

En réalité, la retouche photo est un peu comme la chirurgie plastique. Une chirurgie réussie ne laissera aucune trace. Sans avoir connu la personne avant qu'elle soit passée sous le bistouri, vous ne pourriez jamais savoir qu'elle a changé son apparence. Vous pouvez vous douter que ce n'est pas naturel, mais les preuves sont impossibles à déceler.

À l'opposé, une chirurgie ratée et de mauvais goût se verra immédiatement. Sans être un expert dans le domaine, vous serez en mesure de juger que le travail accompli est de piètre qualité.

En retouche photo, le même concept s'applique. Une peau trop lisse et sans pores, des proportions étranges et des yeux qui brillent beaucoup trop activeront certainement le radar de vos spectateurs.

Ils sauront que quelque chose cloche, que l'image a été grossièrement retouchée. Au lieu de les faire rêver, votre photo les laissera perplexes, avec le sentiment qu'on essaie de les duper!

Pour éviter de tomber dans le piège de trop retoucher, allez lire cet article sur les erreurs en retouche photo!

Quelles sont les normes en retouche photo?

Pensez-y. Nous sommes bombardés de photos commerciales retouchées par des experts tous les jours. Ces photos impeccables sont, qu'on le veuille ou non, le standard reconnu par monsieur et madame tout le monde comme étant de calibre professionnel. Et qu'on le veuille ou non, en tant que photographes, nos photos sont continuellement comparées à ce standard.

Ceci étant dit, la définition d'une bonne retouche dépend du type de photo.

Une image capturée dans un but de documenter, comme en photo de presse, ne devrait pas être altérée de façon intensive. Un développement sera toléré sans plus.

En photographie artistique, la retouche sera essentielle pour créer l'oeuvre finale, à l'aide de montage et d'effets spéciaux.

Entre les deux, le portrait demandera un minimum de retouche, simplement pour représenter la personne sous son meilleur jour, sans la dénaturer. Enfin, la photo de mode a pour but de faire rêver de la perfection, et la retouche devra refléter cette intention.

Ainsi, il faut cesser de prendre les gens pour des cons. Ils savent que les photos sont retouchées et acceptent la pratique comme un standard. D'aller à contre-courant n'est pas une mauvaise chose, mais d'ignorer complètement les standards de l'industrie et des différents créneaux ne nous aide pas à atteindre notre plein potentiel...

L'aspect moral de la retouche : la vérité sur les mannequins et la mode

L'aspect moral de la retouche est un débat en lui même. Est-ce que la retouche est un «mensonge»? Est-ce qu'on retouche trop?  Est-ce que la retouche a un trop gros impact sur l'image de soi des gens? Ce sont des questions légitimes qui méritent d'être débattues!

La retouche photo est-elle un mensonge?

Pour répondre à cette question, je crois qu'il est pertinent d'observer la problématique dans son ensemble. Prenons l'industrie de la mode et de la beauté en exemple.

Croyez-vous que les vêtements font parfaitement aux modèles lors des séances photo? Non. On ajoute des pinces pour s'assurer que les vêtements tombent exactement comme il faut. On ne se demandera pas pourquoi rien ne fait parfaitement lorsqu'on l'essaie en cabine!

Et que dire des faux cils dans les publicités de mascara? Des faux cheveux dans les publicités de produits capillaires? La retouche est-elle vraiment le problème?

Poser la question, c'est y répondre...


Est-ce qu'on retouche trop les mannequins?

Quant aux modèles eux-mêmes, soyons réalistes. On ne peut simplement pas prendre quelqu'un de très laid et en faire un top modèle. Le faire est possible, mais beaucoup trop long. Et le temps, c'est de l'argent. Photoshop est un outil et non une baguette magique.

Les modèles professionnels ont du succès parce qu'ils ont été génétiquement très gâtés. C'est leur travail de faire attention à ce qu'ils mangent, d'être suivi par des entraineurs pour avoir un corps (presque) parfait et de recevoir régulièrement des soins de beauté que la plupart d'entre nous ne pouvons nous offrir.

Bref, ils commencent la course avec une longueur d'avance. Est-ce que cela veut dire qu'on ne les retouche pas? Bien sur que non, et ce n'est pas un secret! La peau est retouchée parfois pore par pore. On ajoute régulièrement de la dimension au visage avec des ombres et lumières, comme on le fait avec du maquillage, pour accentuer la beauté de ces gens qui sont déjà, disons-le, hors norme.

Alors, est-ce qu'on les retouche trop? Tout dépend de l'intention. Tel que mentionné plus haut, l'industrie de la mode survit grâce au rêve de perfection qu'elle entretient. La retouche n'est qu'un outil pour y arriver.

Photoshop est-il à blâmer pour le culte de la minceur?

Dans un article paru sur Buzzfeed, un retoucheur professionnel nous dit que les déformations du corps sont une pratique beaucoup moins répandue qu'on le croit. «Pour les photos de mode, dit-il,  je ne fait pas beaucoup de modifications pour altérer la forme du corps des femmes, car je trouve cela horrible. On m'a demandé d'amincir un peu la taille ou rendre les jambes un peu plus fines, mais rien de trop fou.»

Dans l'un de ses cours sur la plateforme Creative Live, le retoucheur Pratik Naik nous dit que les déformations du corps à la retouche sont, la plupart du temps, utilisées pour compenser aux déformations causées par l'angle de l'appareil photo et la focale de l'objectif utilisée. Là encore, rien de bien méchant.

De plus, choisir les bons angles et les bonnes poses pour faire apparaître quelqu'un plus mince fait partie du travail d'un bon photographe.

Et rappelez vous que, même dans les années 1900, on taillait les négatifs au scalpel pour améliorer la forme du corps...

Est-ce que c'est bien ou pas, la réponse dépend de chacun. Cependant, avant de montrer la retouche photo du doigt en la considérant comme mauvaise, immorale ou une atteinte à l'estime de soi, peut-être devrions-nous nous questionner sur les standards de beauté et les subterfuges qu'on utilise pour s'en approcher...

Retoucher fait de vous au mauvais photographe. Vraiment?

Après tout ce que j'ai écris, n'allez pas croire que vous devez mettre tous vos efforts dans la retouche pour être un photographe accompli. Que tout peut être fait sans égard au sens moral ou au gros bon sens. Nous sommes tous des êtres dotés de jugement, et nous sommes assez grands pour prendre des décisions éclairées dans nos choix artistiques, selon notre intention...ou celle de nos clients!

Ceci étant dit, je suis particulièrement agacée lorsque certains disent que le fait de retoucher une photo n'est qu'une béquille pour camoufler une mauvaise technique. Qu'ils ne croient pas en la retouche.

En fait, pour tout dire, je crois que c'est une excuse pour ne pas terminer le travail, pour ne pas se donner la peine d'apprendre à bien faire les choses.

Aborder la retouche avec le bon état d'esprit

La retouche photo est une étape de finition, à l'exception de la photographie purement artisique. La traiter autrement peut vous diriger tout droit vers une colossale perte de temps.

Une erreur fréquente en traitement d'image est de tenter de sauver une photo qui n'aurait jamais du être retouchée dès le départ. Un éclairage médiocre, une pose peu flatteuse, une mauvaise expression et l'absence complète de maquillage ne peuvent pas être sauvés grâce à Photoshop.

En réalité, les images qui nous impressionnent ont souvent été créées en étant réfléchies avant, pendant, et après la prise de vue.

La palette de couleur a déjà été déterminée d'avance. Le modèle s'est préparé correctement, est coiffé et maquillé, bien habillé et a fait tout ce qui était possible pour être à son meilleur. Il y a peut-être une coiffeuse et une maquilleuse présents sur place. Et bien sur, le photographe a fait ses devoirs pour éclairer et positionner le sujet pour les meilleurs résultats possibles.

Ce n'est qu'après tout cela que la retouche rehausse ce qui était déjà une réussite. Elle est la touche finale, l'aboutissement du travail de création, le point culminant de votre labeur!

Bref, la retouche ne fait pas de vous un mauvais photographe. À mon avis, c'est plutôt l'inverse, vous ne croyez pas?

Conclusion

Bref, la retouche photo est, d'abord et avant tout, un outil. Un outil qui peut être utilisé d'une main de fer, ou de velours, selon les créneaux et l'intention!

Alors que certains croient que la retouche est quelque chose de nouveau, nous avons fait un voyage dans le temps pour découvrir l'histoire de la manipulation d'image...qui ne date pas d'hier!

Nous avons également discuté de ce qui différencie une retouche réussie d'une retouche ratée, en plus de discuter de l'aspect moral de la retouche photo.

Enfin, nous avons discuté de pourquoi la retouche fait de vous un artiste accompli. Elle boucle la boucle, vous pousse à atteindre de nouveau sommets avec des images planifiées et bien exécutées!

En passant, si vous souhaitez en apprendre plus sur la retouche photo, n'hésitez pas à venir me parler! Il me fera plaisir de partager ma passion avec vous!


à propos de moi

Trois ans après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

Pourquoi les photographes sont-ils méchants entre eux?

Pourquoi les photographes sont-ils si chers, méchants et arrogants?

Pouvez-vous croire que ce sont les questions les plus posées à Google dans la catégorie des comportements des photographes? N'est-ce pas inquiétant, même triste?

Sans vouloir généraliser, la question est légitime. Ça nous est tous déjà arrivé. On pose une question sur un forum ou un groupe Facebook, seulement pour faire face à l'indifférence, les moqueries ou les critiques abrasives.

Vous avez probablement aussi croisé des photographes réticents à partager leur savoir par peur de je ne sais quoi. Ou au contraire, vous avez eu à gérer les critiques non sollicitées de photographes un peu trop «confiants», surtout sur le web.

Quoi qu'il en soit, le milieu artistique n'est pas immunisé contre ce genre de comportement. Attention, je ne dis pas que la majorité des artistes sont de vraies matantes frustrées. En vérité, je connais énormément de photographes très généreux et positifs.

Mais aujourd'hui, on se parle du côté moins rose de notre belle passion. On va se dire les vraies affaires : il est temps que ça change. Mais avant de faire changer les comportements désagréables pour le mieux, il serait bon de faire un peu d'introspection.

Peut-être aussi que de chercher à comprendre certains agissements va amener une bonne dose d'empathie à la photographie.

Prêts? C'est parti!

Communauté vs compétition : pourquoi les photographes sont-ils compétitifs?

Je l'ai vécu, et j'en ai aussi été témoin. Certains d'entre nous, à certains moments, deviennent des loups solitaires.

Pourquoi?

Peut-être par une peur irrationnelle de se faire «voler» des clients, des idées, des techniques. Par peur d'être surpassés, oubliés. Que tous nos efforts ne servent qu'à profiter à d'autres.

Après tout, tellement de travail et de sacrifices doivent être faits pour réussir...

Élisabeth Gilbert, auteure du livre comme par magie (que vous devez absolument lire!),  parle de ce sentiment qui afflige les artistes d'une très belle façon: 

"...Les gens font régulièrement des conclusions odieuses comme celle-là. Ils se convainquent qu'ils ont été volés, alors qu'en réalité, il n'en est rien. Cet état d'esprit découle d'une malheureuse fixation sur l'idée de rareté, l'idée que la pénurie règne dans le monde et que rien n'existe en quantité suffisante pour tous".

Et c'est rempli de sens. La photographie n'est pas un jeu à somme nulle. Si un autre photographe gagne, cela ne signifie pas forcément que vous perdez quelque chose.

Alors, comment se libérer de cet état d'esprit? Comment éviter la solitude?

La clé est de simplement considérer les autres photographes comme des amis. Des gens avec qui partager votre passion. Des gens qui peuvent vous encourager, vous aider à devenir constamment meilleurs et à vous développer, autant que comprendre vos difficultés. Non seulement vous aurez beaucoup de plaisir, mais vous apprendrez ainsi beaucoup plus vite! Ce qui m'amène au prochain point...

Pourquoi les mauvais photographes croient-ils qu'ils sont bons?

Ouf. Je sais. Le titre de ce paragraphe n'augure rien de bon. Mais attendez un peu!

En fait, je veux parler d'un phénomène très fréquent qui peut être un obstacle au développement de vos habiletés.

Ce phénomène, c'est l'effet Dunning-Krueger. Pour vous l'expliquer, je vais vous raconter une petite histoire.

Le bandit le plus stupide du monde...

En 1995, un type du nom de McArthur Wheeler a décidé de se lancer dans un petit projet. Son projet? Voler deux banques.

Sachant que le jus de citron pouvait servir d'encre invisible, il s'est dit qu'il n'avait qu'à se couvrir le visage de cette potion, pour éviter d'être reconnu par les caméras de surveillance. Il serait, lui aussi, «invisible».

Sans vouloir gâcher le «punch», vous savez comme moi qu'il n'a pas fini sa quête avec un crime parfait et beaucoup d'argent... Il s'est plutôt retrouvé en prison, devenant assez vite, aux yeux de tous, le bandit le plus idiot du monde. Ouf... brutal comme leçon d'humilité!

Pourquoi sommes-nous mauvais pour juger de nos habiletés?

L'histoire de McArthur Wheeler a inspiré David Dunning, professeur de psychologie à Cornell, et Justin Krueger, un de ses élèves, pour un projet de recherche. Après plusieurs tests (vous pouvez en savoir plus ici) les résultats sont éloquents : moins vous en savez sur un sujet, plus vous surestimez vos habiletés!

C'est logique. Si vous ne connaissez pas tout ce qu'il y a à connaître, comment pouvez-vous savoir qu'il vous manque certaines notions?  À l'opposé, les plus connaissants souffrent souvent du syndrome de l'imposteur. Sachant ce qui leur manque comme habiletés, ils sous-estiment souvent leurs connaissances.

Comment éviter de tomber dans le panneau de l'effet Dunning-Krueger?

Le fait de se faire prendre au jeu de l'effet Dunning-Krueger n'est pas forcément une mauvaise chose. En fait, c'est souvent grâce à cela que nous avons ce boost de confiance qui nous encourage à entreprendre de nouvelles activités.

C'est lorsque nous tentons de progresser que cela peut être plus nuisible. Alors, comment faire pour éviter l'impasse?

La première solution se trouve dans le point précédent. Entourez-vous d'autres photographes de différentes habiletés au lieu d'évoluer en solitaire.

Puis, restez ouvert aux critiques. Je ne dis pas de prendre au sérieux tous les trolls du web qui laisseront inévitablement leur marque sur vos photos. Mais, tentez de ne pas trop vous offenser des critiques. Questionnez-vous à savoir s'il y avait ne serait-ce qu'un brin de vérité dans les commentaires. Vous serez surpris de l'évolution que vous ferez.

Enfin, ne vous attachez pas trop à vos réussites. Vous avez fait de belles photos? Super! Maintenant, essayez de faire mieux! Si vous croyez que vos photos d'il y a trois ans sont encore vos meilleures, il serait temps de passer à autre chose.

Les photographes et l'envie : pourquoi les photographes sont-ils jaloux?

On veut tous que nos amis photographes réussissent, qu'ils soient heureux... ou le veut-on vraiment?

Ça nous est tous arrivé. On voit les succès d'un ou une collègue, et on ne peut s'empêcher de sentir une pointe d'envie.

Peut-être qu'il a été publié dans un magazine. Peut-être qu'elle a eu la chance de couvrir un événement grandiose. Peut-être qu'il a eu une visibilité exceptionnelle grâce à un concours ou une exposition.

Qu'importe la raison, l'envie entre artistes est fréquente, et normale. Elle peut être saine, comme elle peut vous tourmenter...énormément.

Pourquoi être jaloux d'un ami?

La raison pourrait vous surprendre! En fait, c'est précisément parce qu'ils sont vos amis que vous êtes jaloux! Quoi? Eh oui!

La psychothérapeute Diana C. Pitaru l'explique très bien dans son article au sujet de la jalousie entre artistes. Avez-vous déjà été jaloux d'un photographe célèbre? Bien sûr que non! Pourquoi? Pensez-y. Vous savez pertinemment que ce photographe célèbre l'est pour une raison. Il a plus de talent que vous, plus d'expérience, un meilleur réseau de contacts, de meilleures opportunités, etc. Bref, il est facile de vous justifier de façon rationnelle qu'il a plus de succès.

Mais qu'en est-il de votre camarade du club de photo? Vous avez à peu près le même talent, vous avez les mêmes opportunités, vous participez aux mêmes concours. C'est donc beaucoup plus difficile de ne pas vous comparer, de vous expliquer à vous même pourquoi il gagne et pas vous.

Ce que la jalousie nous apprend, ou comment l'utiliser à bon escient

Mais alors, comment ne pas tomber dans le piège? Comment éviter de se rendre vert de jalousie?

La bonne nouvelle, c'est que l'envie peut être un signal qui vous pousse à vous dépasser! Demandez-vous sérieusement ce que vous auriez pu faire mieux, questionnez-vous à savoir ce qui vous rend inquiet. Vous apprendrez énormément sur vous même pour devenir un meilleur photographe!

Un bon photographe ne dévoile jamais ses secrets?

Dans toutes les industries, il y a des secrets. Des secrets de fabrication, de techniques, de fournisseurs. Et c'est parfaitement normal. Après tout, ces secrets sont souvent ce qui permet à une entreprise de se différencier de la compétition, et la photographie ne fait pas exception à la règle.

Chaque photographe a une approche qui lui est propre en ce qui a trait au partage de son savoir. Certaines connaissances peuvent prendre des années à acquérir. Certaines associations avec des fournisseurs peuvent être le fruit d'une recherche qui a duré parfois pendant des mois. Certaines techniques peuvent prendre une éternité à parfaire, après avoir dépensé des centaines, voir milliers de dollars en formations.

Ainsi, je comprends que certains photographes ne soient pas prêts à livrer toutes leurs connaissances à quiconque veut sur un plateau d'argent. Après tout, il faut des efforts considérables pour arriver à développer son style.

Ceci étant dit, ce n'est pas parce que je partage comment retoucher une image que ceux qui regardent copieront mon style de A à Z. Considérant que les goûts sont extrêmement subjectifs, les gens utiliseront probablement les techniques à leur façon.

Bref, à mon avis, les photographes qui ne souhaitent pas partager leurs moindres secrets sont en droit de ne pas le faire. Par contre, je crois aussi qu'il faut laisser place à un échange, un partage.

Sans tout dévoiler les moindres détails de chaque procédé, en expliquer les bases ne fera de mal à personne.

L'importance d'encourager la relève : grandir dans le respect mutuel

«Les petits nouveaux nous envahissent, font tout gratuit et volent nos jobs! »

«Tiens, voilà une nouvelle vague de faux-tographes!»

«Bon, encore des questions niaiseuses...y'a google pour ça!».

J'exagère un peu, mais j'ai entendu diverses variantes de ces affirmations de la part de photographes expérimentés un peu trop souvent. Sérieusement. J'ai même eu des messages sur ma page Facebook comme quoi le fait de bloguer et d'aider la relève était quelque chose de mauvais. Are you serious?

Je sais que certains d'entre vous ne seront pas d'accord. Mais pourquoi ne pas juste aider ceux qui posent des questions au meilleur de nos connaissances, dans le respect? Et quand je dis dans le respect, cela veut dire avec tact et gentillesse, sans moqueries déguisées ou spectacles de connaissances bourrés de termes incompréhensibles.

Pourquoi ne pas voir les questions des photographes de la relève comme une opportunité de rester humble? De se rappeler comment tout a commencé? Après tout, on a tous été débutants à un moment ou un autre. Et en passant, on est tous le débutant de quelqu'un. Sauf si on s'appelle Annie Leibovitz, mais ça, c'est une autre histoire.

Pour ma part, je m'épanouis beaucoup plus depuis que je fais de la photo avec des photographes en apprentissage. Leur émerveillement et leur créativité exempts de dogmes dépeint sur moi et m'inspire!

Ceci étant dit, je dois quand même faire mention du fait que les photographes professionnels sont très occupés. Gérer une entreprise demande temps, efforts et sacrifices.

Si vous écrivez à un photographe pour poser une question, assurez-vous d'avoir fait un minimum de recherche au préalable. Si, après vos recherches initiales, vous ne trouvez rien, n'hésitez pas à demander de l'aide. Mais, faites-le de façon concise, et remerciez la personne qui vous aidera. Elle l'appréciera énormément et sera plus encouragée de vous aider dans le futur.

Bref, le respect sera toujours le meilleur chemin à prendre, et ce, dans les deux sens!

Conclusion

Les photographes sont-ils vraiment méchants entre eux?

Peu importe ce qu'on en dit, je ne crois pas que les photographes soient foncièrement méchants et mal intentionnés.

En fait, à la vitesse où le monde de la photo évolue, il est normal de se sentir dépassé, envahi par des insécurités. Nous sommes tous découragés et vulnérables à un moment ou à un autre. Tous.

D'où l'importance, à mon sens, de s'unir au lieu de se détruire. De se rappeler que nos photos ne sont pas un indicateur de notre valeur en tant qu'humain. Qu'une critique n'a, au fond, rien de personnel.

Si vous rêvez d'une communauté unie par l'entraide et le respect, que vous voulez partager votre passion et être accompagné dans votre apprentissage de la photo sans jugement, nous avons le même rêve. 

J'ai décidé de prendre les chose en main et d'offrir à mes abonnés un endroit où se rassembler. 

Si vous aimeriez  joindre la belle communauté des photographes inspirés et recevoir chaque semaine mes meilleurs conseils sur le merveilleux monde de la photographie,  cliquez sur le bouton ci dessous!

Merci de m'avoir lu jusqu'ici, et au plaisir de vous aider à devenir les créateurs que vous avez toujours rêvé d'être!

Votre inspiratrice

Joannie


à propos de moi

Plusieurs années après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

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