Photoshop Archives - Joannie Therrien
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Archives de catégorie pour \ " Photoshop "

Les 5 plus gros mythes sur Photoshop qui t’empêchent d’atteindre ton plein potentiel

Depuis que j’enseigne la photographie, j’ai entendu énormément de commentaires de gens qui ne veulent toucher à Photoshop sous aucun prétexte. Je comprends ça.

Le web est rempli de commentaires de gens qui ont essayé d’utiliser Photoshop et qui ont eu de mauvais résultats. Ensuite, ils disent à qui veut l’entendre à quel point Photoshop est horrible! Ça, c’est décourageant et ça ne donne pas envie de s’y mettre. 

Par contre, il y a un gros problème avec ça. Sans Photoshop, on ne peut simplement pas atteindre le plein potentiel de nos photos ou rendre notre workflow optimal. Point. 

Alors, aujourd’hui, j’avais envie d’écrire sur les plus gros mythes sur Photoshop, afin de t’aider à apprivoiser la bête une fois pour toutes et abandonner les croyances qui t’en empêchent. C’est parti!  

Mythe numéro 1 : Photoshop, c'est vraiment compliqué


Tu cliques sur un outil, 3 autres apparaissent. Tu cliques sur ta photo pour retoucher quelque chose, un message d’erreur apparaît. Tu recommences, encore pareil. Les outils que l’instructeur utilise dans sa vidéo YouTube ne sont nulle part sur ton écran. Etc. Etc. Etc.

Si ça t’arrive, tu n’es pas seul. Même qu’au moment même où tu lis ces lignes, je parie que c’est en train d’arriver à quelqu’un.

Mais ce n’est pas parce que Photoshop est si complexe que ça. En réalité, Photoshop peut être très simple. 

La vraie raison pourquoi photoshop semble compliqué...et comment le simplifier

Le problème, c’est que la plupart des gens ne l’abordent pas de la bonne manière. Ils pensent qu’il faut simplement cliquer sur quelque chose pour l’effacer, le déplacer, le transformer. Ils pensent qu’une retouche est censée se faire en une seule étape avec un outil magique caché quelque part. 

Mais inévitablement, quand on essaie de tout faire en une seule étape, ça ne marche jamais. 

Ensuite, ils pensent qu’on peut passer l’étape d’apprendre le fonctionnement de base du logiciel avant de sauter dans les retouches. Qu’ils peuvent juste aller voir un tutoriel sur YouTube pour retoucher un truc précis et suivre les étapes. Ça, c’est un désastre assuré!

Pourquoi? Parce que la plupart des instructeurs passent par des chemins vraiment complexes avec des outils compliqués que tu n'utiliseras probablement plus jamais, sans t’expliquer les bases les plus fondamentales. Donc tu n'arrives pas à maîtriser quoi que ce soit. 

Les 6 outils qui vont faire la plus grosse différence

Je te garantis une chose. Tu peux devenir un maître de la retouche de portrait dans Photoshop en connaissant juste SIX outils et fonctions. SIX. 

Les voici :

  1. L’outil Pinceau
  2. L’outil correcteur et correcteur localisé
  3. L’outil tampon
  4. Le fonctionnement des calques
  5. Le fonctionnement des calques de réglages
  6. Le fonctionnement des masques

Si tu comprends bien le fonctionnement de chacun de ces outils et fonctions, je te promets que tout va bien aller pour retoucher au moins 80 à 90% des choses qui t’énervent dans tes photos et avoir de magnifiques résultats.

Mythe numéro 2 : Photoshop, c'est vraiment cher 


Plusieurs me disent qu’ils n’ont pas envie de s’abonner au logiciel et payer un montant par mois. Après tout, quand on consulte le site web d’Adobe, Photoshop est affiché à 28$ canadiens par mois. Cela fait cher assez rapidement, et je comprends.

Toutefois, plusieurs ne le savent pas, mais il existe une formule spéciale exprès pour les photographes, à seulement 13$ canadiens par mois. La formule comprend toutes les mises à jour de Photoshop, Lightroom Classic, Lightroom mobile, Photoshop express pour mobile, en plus de plein de bonus intéressants.

Parmi mes bonus préférés, on retrouve Adobe Portfolio, qui permet de se créer un beau site web pour afficher son travail complètement gratuitement, ainsi que Creative Cloud express, qui ressemble énormément à Canva. 

Petite démonstration d'Adobe portfolio, qui est gratuit avec ton abonnement à Creative cloud!

Dans le passé, acheter la dernière version de Lightroom coûtait environ 100$ par an, et Photoshop environ 600$. 

Avec tous les ajouts du forfait Creative Cloud pour la photographe, de payer 156$ canadiens par an pour avoir toujours la dernière version des logiciels les plus utilisés par les pros de l’industrie, ça semble bien peu en comparaison…surtout qu’on peut annuler l’abonnement à tout moment si on n’en a plus besoin.

Alors, pourquoi se contenter d’autres logiciels moins performants pour éviter de s’abonner? 

Mythe numéro 3 : Je n’ai pas besoin de Photoshop pour faire de belles photos, je veux juste faire des corrections mineures


Lightroom Classic est maintenant très puissant. Pour quelqu’un qui n’a que des retouches globales à faire, ou seulement de toutes petites retouches très mineures, Lightroom peut tout à fait convenir.

Je le crois sincèrement. J’ai d’ailleurs créé une formation complète sur la retouche de portrait en utilisant seulement Lightroom, exprès pour les gens qui n’ont pas envie de s’aventurer dans Photoshop, que tu peux voir en cliquant ici.

Lightroom ne peut pas tout faire : ce que Photoshop fait mieux...


Qu’est-ce qui arrive si on doit retoucher une distraction plus importante? Que faire si on a une retouche un peu plus complexe? 

Lightroom ne peut tout simplement pas remplacer un visage dans une photo de groupe, enlever efficacement les mauvais plis dans les vêtements, changer entièrement un arrière-plan, enlever un reflet de lunette, etc.

Si on essaie de faire ce genre de retouche, on ne trouvera dans Lightroom que de la frustration, et beaucoup de ralentissement de l’ordinateur. 

Bref, tu auras compris que Lightroom, bien que très efficace pour la plupart des retouches qu’on doit faire tous les jours, il faut apprendre Photoshop pour sauver des photos qui seraient bonnes pour la poubelle autrement. 

En plus, comme mentionné au point précédent, que tu aies Lightroom seulement ou Lightroom ET Photoshop…c’est le même prix!

Mythe numéro 4 : Retoucher dans Photoshop, c’est beaucoup trop long


Je vais y aller avec une métaphore. Qu’est-ce qui va plus vite? Construire la charpente d’une maison avec un simple marteau et des clous ou apprendre comment manoeuvrer une cloueuse pneumatique? 

Oui, tu vas pouvoir construire la maison avec ton marteau et tes clous, mais ça va prendre une éternité. La cloueuse, elle, ira beaucoup plus vite, même si elle demande un temps d’adaptation et plus de prudence au début.

Avec Photoshop, c’est pareil. Tu as à ta disposition plein d’outils pour faire les retouches que tu veux. Il y a mille et une façons d’arriver à ton but. 

Par contre, pour 10 façons de faire, il y en a 7-8 qui ne sont pas terribles…et elles sont lentes et compliquées! 

Mon conseil : réfère-toi à des pros qui connaissent le logiciel par cœur pour connaître les façons les plus efficaces de faire les choses. Crois-moi, ça peut être très simple, surtout si tu connais bien les 6 outils et fonctions que j’ai nommés au point 1!

Mythe numéro 5 : Photoshop dénature les gens! Je n’ai pas envie que mes sujets aient l’air d’avoir la peau en plastique!

Comme dans toute chose, tout est une question de dosage. Il existe des méthodes de retouche de peau, par exemple, qui rendent la peau beaucoup trop lisse et floue. 

Un petit peu trop d’intensité sur l’effet, et WOUPS on l'échappe. 

Si tu as peur de faire des retouches qui donnent ce genre de résultat un peu trop artificiel, je te comprends! Par contre, on peut éviter cela en changeant nos méthodes de retouche!

Pour bien retoucher sans que ce soit trop, il faut utiliser les bonnes techniques!


Il existe des méthodes qui respectent beaucoup plus les détails de la photo pour accentuer et parfaire ce qui est déjà là… plutôt que de tout bousiller.

Par exemple, la séparation de fréquences est une technique de retouche de peau très populaire puisqu’elle donne généralement de bons résultats rapidement. Par contre, il est facile d’en faire trop en ajoutant trop de flou. 

Bien que c’était ma méthode préférée lorsque j’ai débuté ce blogue (tu peux d’ailleurs trouver mon tuto à ce sujet ici), je préconise plutôt la méthode de dodge and burn désormais pour égaliser le teint sans rendre la peau floue et sans détails. 

Cette méthode consiste à éclaircir les zones trop foncées et rendre plus sombres les zones trop claires. En minimisant les écarts entre les couleurs, on obtient un teint plus harmonieux…mais sans effacer la texture qui fait de nous des…HUMAINS.

TLDR : Alors, comment on fait pour apprivoiser Photoshop?

D’abord, il faut aborder Photoshop comme un outil puissant pour la retouche d’image, qui peut carrément faire de petits miracles… et non comme un gros monstre qui n’attend que le bon moment pour faire exploser nos ordinateurs. 

La formule d’Adobe Creative Cloud pour la photographie à 13$ par mois est très accessible et avantageuse pour tout ce qu’elle contient, donc on peut s'y mettre à peu de frais et cesser les paiements si on change d’avis.

Ensuite,  au lieu de chercher des tutoriels de qualité variable sur le web et de se lancer dans la gueule du loup les yeux fermés, il vaut mieux apprendre les outils et fonctions les plus essentiels et leur fonctionnement avec une bonne formation structurée donnée par de vrais experts.

En ayant des bases solides, on évite les erreurs irritantes qui nous ralentissent dans notre travail et on bâti notre confiance une étape à la fois, dans la bonne séquence. 

Pour cela, je recommande ma formation Les essentiels de Photoshop, une formation de 11h de vidéos pour maîtriser le logiciel le plus puissant du monde, afin que tu puisses retoucher avec confiance sans frustration!

En plus, si tu bloques, mon équipe et moi sommes là pour t’aider à continuer! 

Au plaisir de t’accompagner dans tes belles retouches! 

À bientôt, 

Ton inspiratrice


à propos de moi

Je m'appelle Joannie Therrien. Ma mission? Inspirer les photographes passionnés de portrait à créer des photos dont ils sont fiers, se sentir accomplis dans leur art et affirmer leur créativité.

Photographe professionnelle depuis 2015, mais passionnée de photo depuis bien plus longtemps, j'ai touché à environ tous les créneaux photo imaginables, avant de découvrir une passion encore plus grande : l'enseignement! Pour te donner une idée, chacun de mes contrats se transformait en une cours de photographie 101 pour mes clients...qui devaient me trouver un peu intense!  

C'est ainsi que désormais, plusieurs photographes me choisissent comme mentor à cause de mon approche honnête, simple, factuelle et surtout, humaine. Parce qu’être photographe, c’est bien plus que de peser sur un piton : c'est mon oxygène.

Tout sur la résolution!

Salut tout le monde! Aujourd’hui, je vous parle de résolution, taille d’impression, ppi, dpi et compagnie!    

L’idée de cet article m’est venue après plusieurs discussions animées avec mes amis du club photo.

En effet, alors que l’organisation de leur exposition de photo annuelle battait son plein, plusieurs questions quant à la résolution des photos contre la taille d’impressions ont fait surface.

Plusieurs d’entre nous, moi y compris, avons cherché à répondre à ces questions. C’est alors que je me suis rendue compte que malgré une bonne connaissance du sujet, il y avait certains points qui demeuraient flous, certaines croyances que je voulais remettre en question.

Donc, j’ai pris la décision d’écrire cet article pour résoudre la question, une fois pour toute, le plus simplement possible. J’en fais une affaire personnelle!

Donc, aujourd’hui, je vous parle de mes trouvailles. Nous allons répondre à ces questions

  • La résolution, c’est quoi?
  • Pourquoi la résolution n’a aucune importance sur un écran?
  • Quelle est la résolution minimale pour imprimer?
  • Quelle taille peut-on imprimer selon la taille de vos photos?
  • Comment redimensionner une image correctement?

Qu’est-ce que la résolution?

La résolution est un terme utilisé de façon très générale dans plusieurs domaines pour faire référence à la qualité et à la netteté d’une image sur un support donné.

On utilise la résolution pour définir la qualité d’affichage d’un téléviseur, d’un écran, ou de la qualité d’une image une fois imprimée sur papier.

On définit la qualité d’une écran de télévision ou écran d’ordinateur selon le nombre de pixels qu’ils contiennent. Par exemple, les télévisions full HD affichent 1080 pixels de haut. Les télévision 4k affichent 4000 pixels de large. Oui, j’ai bien dit 4000 pixels de large. À un certain moment, les fabricants ont décidé de changer les dimensions verticales par des dimensions horizontales. Pourquoi? Aucune idée. Mais bon, bref, à taille égale, on est d’accord pour dire que l’écran 4k semblera plus net que le full HD, n’est-ce pas?

En ce qui concerne les images elles-mêmes, elles ont également une taille en pixels. Plus il y aura de pixels dans l’image à une taille physique donnée, plus elle semblera nette et précise.

Visuellement, la résolution, à quoi ça rime?

Voici un exemple d’un cercle dessiné dans photoshop à différentes tailles en pixels. L’un d’eux fait 8 pixels de largeur, l’autre, 32 pixels de largeur, et le troisième environ 300 pixels de largeur. Si on les regarde à taille physique égale de 1 pouce de largeur, celui qui a 8 pixels de largeur a un contour en escaliers. Le deuxième semble déjà avoir des contours un peu plus rond et le troisième est un cercle parfait.

Bref, la résolution, en action, sert à cela.

Sur un écran, la résolution n’a aucune importance. Pourquoi?

Il y a beaucoup de confusion quant à la résolution en pixels par pouce sur un écran. Pendant longtemps, on a répandu l’information selon laquelle il fallait utiliser une résolution de 72 pixels par pouces sur un écran.

En réalité, sur un écran, cela n’a absolument aucune importance pour la qualité d’affichage de vos images. C’est un pur MYTHE. Comment ça se fait?

Sur un écran, le nombre de pixels visible par pouce ne change JAMAIS.

Dans l’exemple des cercles ci dessus, j’ai volontairement zoomé sur mes images dans Photoshop, pour leur donner une taille physique égale, malgré leur taille en pixels complètement différente. Dans la vraie vie, un pixel d’une image correspondra toujours à un pixel d’écran. TOUJOURS.

Pixels d'un écran en gros plan

Donc, une image de 300 pixels de largeur occupera toujours moins d’espace sur un écran qu’une image de 1000 pixels. Et dans le cas des deux images, elle n’apparaîtront jamais pixelisées.

Ainsi, lorsque vous déterminez la taille de votre image pour afficher sur le web, la seule chose qui importe, c’est sa taille en pixel. C’est tout. L’écran, automatiquement, assignera un pixel d’image à un pixel d’écran. C’est l’écran qui décide de la vraie taille physique que la personne verra.

L’importance de la résolution pour imprimer une photo

Lorsque vous imprimez des images, vous voulez obtenir une taille précise sur le papier.

Mais, les pixels de l’image, dans l’univers du papier, ne veulent absolument rien dire. On ne mesure pas le papier avec des pixels! Donc, vous allez devoir «traduire» ces pixels en pouces.

Vous pouvez prendre une image de n’importe quelle taille en pixels pour l’imprimer dans n’importe quelle taille en pouces. Mais pas sans problèmes.

Si une image est trop petite en pixels par rapport à sa taille en pouces, il y aura moins de pixels par pouce. La résolution sera plus faible, et la qualité en souffrira. Rappelez vous nos 3 cercles du départ.

Donc, pour déterminer la taille en pixel minimale requise d’une photo pour une taille d’impression donnée de bonne qualité, vous avez besoin de connaitre la résolution qu’il vous faut.

Une fois la résolution déterminée, vous allez pouvoir calculer la taille en pixels nécessaire.

Quelle est la résolution nécessaire pour une impression de bonne qualité?

La réponse qu’on entend le plus souvent sont souvent 240 dpi ou 300 dpi, selon les imprimeurs. Mais d’où viennent les fameux 300 dpi? Est-il nécessaire de toujours imprimer à 300 dpi? Voici quelques pistes…


La variable souvent ignorée : l’acuité visuelle du spectateur

On pense souvent, de façon logique, que le nombre de DPI nécessaires dépend de ce que l’imprimante imprime. Mais en réalité, lorsqu’on y pense un peu plus, le nombre de points d’encre imprimés par l’imprimante importe peu, si on n’arrive pas à les voir!

Donc, croyez le ou non, le fameux 300 dpi est en fait déterminé par l’acuité visuelle du spectateur, lorsqu’il regarde l’image à portée de main, et que sa vision est impeccable! Si sa vision est un peu moins bonne, comme la moyenne des gens, alors 240 dpi sera suffisant, à distance égale.

Plus on s’éloigne d’une image, moins on distingue la différence entre les différents points. Donc, plus on s’éloigne, moins la résolution nécessaire sera élevée.

Le calcul de la résolution minimale recommandée selon la distance de visionnement et l’acuité visuelle de quelqu’un est plutôt complexe. Donc, pour vous épargner le charabia de physique du calcul, voici un récapitulatif qui vous donnera une idée générale de la résolution nécessaire à vos projets:

Vous pouvez estimer grossièrement la distance de visionnement selon la taille de la photo une fois imprimée. Logiquement, une photo de  60 pouces de largeur ne sera pas regardée. À la même distance qu’une photo de 18 pouces de largeur.

Par contre, je tiens à dire qu’on ne peut pas avoir une trop grande résolution. On peut, par contre, en manquer. Je vous conseillerais donc d’utiliser une résolution un peu plus élevée que nécessaire, quand c’est possible.

Quelle taille d’impression peut-on obtenir selon la taille de l’image?

Jusqu’à présent, nous avons vu que pour imprimer une image dans une taille donnée (sans la redimensionner) , il faut avoir les informations suivantes :

  • La taille en pixels de la photo
  • La distance à laquelle l’image sera regardée, qui détermine la résolution nécessaire
  • La taille à laquelle vous voulez imprimer

Pour faire un exemple très simple, supposons que vous avez une image de 4000 pixels par 3000 pixels. Vous voulez l’imprimer dans un magasine, de les gens regarderont de près. Donc, vous avez besoin de, disons, 300dpi.

Pour connaitre la dimension que vous pouvez obtenir à l’impression, vous n’avez qu’à diviser un des côtés en pixels par la résolution. Dans notre exemple, si on divise 3000 pixels par 300 (dpi) on obtient 10 pouces sur le côté étroit. Donc, vous avez assez de pixels pour faire une photo qui couvre une page sans problème, peut-être deux!

Pas envie de calculer? Voici comment déterminer la taille d’impression dans photoshop et Lightroom!

Déterminer la taille d’impression maximale de l’image dans Photoshop

Pour déterminer la taille imprimable de votre photo, importez la dans Photoshop.

Puis, allez dans le menu image, puis taille de l’image.

Dans la boîte de dialogue, vous aurez l’information sur le poids du fichier, ses dimensions en pixels et sa résolution. La largeur et la hauteur, par défaut, sont affichés en pixels. La résolution en pixels par pouces sera la valeur par défaut de votre image lorsqu’elle sort de l’appareil photo.

Pour que photoshop fasse les calculs qui vous intéressent, vous devez d’abord décocher l’option rééchantillonnage. Cette option sert à redimensionner la photo, ce qu’on ne veut pas faire, pour le moment.

Maintenant, inscrivez la résolution désirée pour imprimer dans la case de résolution. Vous verrez que les dimensions en pixels ne changent pas. C’est normal. Pour connaître la dimension en pouces, changez votre unité de mesure dans le menu déroulant.

Si vous essayez de changer la résolution, vous verrez que les dimensions en pouces vont changer, sans redimensionner votre image!

Déterminer la taille d’impression maximale de l’image dans Lightroom

Si vous n’avez pas photoshop pour faire ces calculs pour vous, pas de panique! Vous pouvez faire exactement la même chose avec Lightroom (ou presque).

Dans Lightroom, choisissez votre image dans le module de bibliothèque. Puis, allez dans le module d’impression.

Lightroom fonctionne avec des tailles de papier. Donc, si vous voulez tester différentes dimensions de votre image, je vous suggère d’utiliser une taille de papier assez grande. Pour ce faire, cliquez sur le bouton mise en page dans le panneau de gauche. Dans la boite de dialogue, cliquez sur l’option gérer les tailles personnalisés dans le menu déroulant de la taille du papier. Inscrivez des nombres assez gros pour un panneau d’autoroute.

Maintenant, votre image va être vraiment petite sur le «papier». Pour jouer avec les dimensions de l’image, allez dans l’onglet disposition du panneau de droite et jouez avec les curseurs de taille de cellule.

Puis, pour afficher les dimensions en pouces de votre fichier, allez dans l’onglet repères et cochez l’option dimensions.

Maintenant, Lightroom indique les dimensions en pouces de votre image (coin supérieur gauche), mais pas sa résolution. Pourquoi? Parce que Lightroom, par défaut, redimensionne les photos pour qu’elles aient une résolution de 240 dpi. Pour empêcher Lightroom de redimensionner les images, rendez vous dans l’onglet travaux d’impression et décochez l’option résolution d’impression.

La résolution apparaîtra à coté de la taille de l’image.

Que faire si votre image est trop petite pour imprimer à la taille voulue?
 

Si votre image est trop petite pour l’imprimer à la taille désirée et à la résolution voulue, vous n’aurez pas le choix, il faudra la redimensionner! Il va falloir agrandir votre photo, sacrifier la résolution, ou trouver un compromis quelque part entre les deux.

Cependant, on ne peut pas agrandir une photo à l’infini sans jamais voir de perte de qualité. Mais, on peut limiter les dégâts avec les bonnes techniques.

Comment redimensionner une image correctement

La façon correcte de redimensionner une image pour vos agrandissements dépend de l’intensité du changement à faire. Il est toujours préférable de limiter les gros changements de dimensions. Cependant, la technologie nous offre maintenant des options intéressantes pour redimensionner sans trop détruire nos fichiers.


Redimensionner une image dans Photoshop

Peu importe le logiciel utilisé, je vous recommande de dupliquer votre image avant de la redimensionner. Ainsi, votre image originale ne sera pas affecté par l’agrandissement et gardera sa qualité originale. Dans photoshop, il suffit d’aller dans le menu image puis de cliquer sur dupliquer l’image.

Maintenant, pour redimensionner, Photoshop CC possède une option d’agrandissement qui fonctionne vraiment très bien. La fonction s’appelle Conserver les détails 2.0. Au moment d’écrire cet article, elle ne fait pas encore officiellement partie des fonctions de Photoshop CC, mais vous pouvez quand même l’utiliser si vous l’activez, à condition que votre version de photoshop soit à jour.

Pour activer cette fonction, allez dans le menu préférences, puis aperçus de technologie. Cochez l’option conserver les détails 2.0.

Maintenant, retournez à la boite de dialogue de taille de l’image. Cette fois-ci, cochez l’option rééchantillonage. Puis, dans le menu déroulant, choisissez l’option conserver les détails 2.0.

Vous verrez que cette option fait un excellent travail!

Redimensionner une image dans Ligthroom

Dans Lightroom, redimensionner une image est extrêmement simple. Il y a deux façons de procéder. Vous pouvez exporter votre image en jpeg pour l’envoyer à votre imprimeur, ou l’imprimer directement à partir de Lightroom. Notez qu’avant de redimensionner votre image vous devez l’avoir déjà recadrée.

Agrandir une image pour imprimer à partir de Lightroom

Si vous imprimez directement à partir de Lightroom, allez dans le module d’impression. Cliquez sur le bouton de mise en page dans le panneau de gauche et sélectionnez la taille de papier sur lequel vous voulez imprimer.

Puis, dans le panneau de droite, allez dans l’onglet disposition et jouez avec les curseurs de taille de cellule jusqu’à ce que votre image occupe tout l’espace.

Ensuite, cochez l’option de résolution dans l’onglet travaux d’impression et choisissez la résolution que vous désirez. Lightroom agrandira automatiquement votre photo.


Agrandir une image pour envoyer l’image à l’imprimeur


Si vous exportez votre image pour l’impression, allez dans la boite de dialogue d’exportation. Vous pouvez y accéder en appuyant sur les touches cmd shift E (ou control shift E) de votre clavier.

Dans l’onglet paramètre de fichier, sélectionnez JPEG comme format d’image, qualité 100 (pour éviter la perte de qualité due à la compression) et choisissez l’espace colorimétrique avec lequel vous photographiez.

Dans l’onglet dimensionnement de l’image, cochez l’option redimensionner. Dans le menu déroulant, choisissez bord étroit. Assurez vous que la case ne pas agrandir ne soit pas cochée.

Ensuite, assurez vous que l’unité de mesure soit en pouces. Si ce n’est pas le cas, sélectionnez la bonne unité de mesure dans le menu déroulant. Entrez la dimension voulue dans la case prévue à cet effet. Enfin, entrez la résolution désirée dans la case prévue à cet effet en vous assurant que vous êtes bel et bien en pixels par pouces.

Cliquez sur exporter, et voilà!


Conclusion


Bref, malgré que la taille et la résolution des images soit une notion plutôt complexe, il est crucial de comprendre la relation entre les deux pour être en contrôle de la qualité d’impression de nos images.

En résumé, la résolution est ce qui détermine la qualité d’affichage sur un support donné (écran ou papier). Plus il y a d’unités pour une taille physique donnée, plus l’affichage aura une bonne qualité. Pour les photos, on détermine la résolution en pixels par pouce sur un écran et en points par pouce sur le papier.

En ce qui concerne l’affichage d’une photo sur un écran, les pixels par pouce n’ont aucune importance pour la qualité. Les écrans affichent toujours un pixel de photo pour un pixel dans l’écran. Donc, seule la taille de l’image en pixels compte. L’écran se charge du reste.

C’est pour l’impression que les DPI sont importants. Il permettent de prévoir quelle sera la qualité d’impression d’une image, pour des dimensions et une distance de visionnement déterminée. Pour une image regardée de près, il est préférable d’avoir une résolution de 240 à 300 dpi. Si vos images sont très grandes, et par conséquent, seront regardées de plus loin, vous pouvez utiliser une résolution plus faible.

Je vous ai aussi montré comment calculer la taille maximale à laquelle une image peut être imprimée sans avoir à l’agrandir. Puis, je vous ai montré comment le tester dans Photoshop et dans Lightroom.

Ensuite, nous avons vu comment agrandir une photo dans photoshop, et dans Lightroom.

Et comme mot de la fin, je vous dirais que lorsque vous choisissez une image pour l’imprimer, assurez vous que l’image ait été vraiment réussie à la prise de vue, avec une quantité de bruit minimale et une bonne netteté. Ainsi, peu importe les dimensions de votre impression, et même si vous l’agrandissez, vous obtiendrez d’excellents résultats!


à propos de moi

Trois ans après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

Améliorer les couleurs de vos images grâce au color grading

Si vous vous êtes déjà demandé comment améliorer les couleurs d’une photo, vous n’êtes certainement pas seul. Mais, vous n’avez probablement rien trouvé à part quelques tutoriels sur comment régler la teinte et la saturation d’une image, ou ajouter des filtres qui ne sont pas nécessairement très attrayant. Frustrant, non?

La première fois que j’ai vu une image aux couleurs absolument sublimes, avec un contraste et un éclat bien particulier, c’est lorsque j’ai vu une publicité des action Photoshop de Greater Than Gatsby sur Facebook.

Je trouvais ses photos tellement magnifiques, presque mythiques. Et j’étais d’autant plus fascinée de voir ses photo avant et après traitement!

Je me suis donc lancée dans une quête sans relâche pour découvrir ses secrets. À force de persévérance et de discussions avec d’autres photographes, pour savoir comment sublimer mes images, j’ai fini par trouver la réponse à mes questions dans l’univers du cinéma!

La technique du color grading est utilisée par les professionnels du cinéma pour ajouter un certain look and feel (pardonnez les anglicismes) aux séquences des films pour accompagner la trame de l’histoire.

Figurez-vous que le terme color grading compte pas moins de 18 000 recherches mensuelles sur Google.

Par contre, à mon grand désespoir, il me semble qu’aucun équivalent en français n’existe pour ce terme. Pas étonnant qu’on ne trouve rien sur le sujet en français!

Mais, soyez assurés qu’après cet article, vous allez tout savoir pour améliorer les couleurs dans vos images! En passant, je vous conseille fortement d'aller voir ma vidéo Youtube. C'est un véritable cours 101 sur les couleurs : vous ne voulez pas rater ça! 

Améliorer les couleurs dans vos images grâce à la théorie des couleurs

Avant de commencer à vous expliquer comment améliorer les couleurs de vos photos, il faudrait savoir à quelles couleurs on a affaire, et quelles couleurs utiliser.

Nous allons donc faire un voyage dans le temps pour retourner à la maternelle!
Comme tous les enfants, vous avez certainement appris quelles étaient les couleurs primaires et secondaires quand vous étiez petit. On vous a certainement présenté la fameuse roue chromatique en même temps, question de vous aider à organiser votre boîte de crayons de couleur.

Petit rappel : le rouge, le jaune et le bleu sont considérés comme des couleurs primaires. Le orange, le violet et le vert sont les couleurs secondaires. Toutes les couleurs se trouvant entre les primaires et secondaires sont appelées couleurs tertiaires.

Mais, ce n’est qu’un plus plus tard qu’on vous a parlé des couleurs complémentaires, analogues et triadiques…ou pas!

Pour faire une histoire courte, les couleurs complémentaires sont celles qui sont opposées sur la roue chromatique. Les couleurs triadiques sont les couleurs qui sont situés à égale distances les unes des autres. Finalement, les couleurs analogues sont celles qui sont côte à côte sur la roue chromatique.

Pour en savoir plus sur le sujet, je vous invite à aller consulter cet article sur la théorie des couleurs.

Sachez que ces notions sont profondément ancrées en nous et nous influencent constamment. Les professionnels de l’image et du marketing le savent, et ils utilisent couramment ces notions pour nous influencer! Ils se basent sur les couleurs complémentaires, analogues et triadiques pour construire des palettes de couleur plaisantes pour les yeux qui capteront votre attention.

Et maintenant, c’est à votre tour de les utiliser pour capturer l’attention de vos spectateurs!

Comment appliquer la théorie des couleurs pour améliorer la couleur dans vos images?

C’est bien beau toute cette théorie des couleurs, mais à quoi ça rime pour VOS photos?

Lorsque vous faites des photos de portraits, vous aurez toujours une couleur chaude, à cause de la couleur de la peau. Ensuite, pour les autres couleurs dans votre photo, vous devrez penser à la palette de couleur que vous allez utiliser.

Allez-vous utiliser des couleurs complémentaires, en photographiant votre modèle devant un mur plutôt bleuté, ou des conifères par exemple? Ou allez vous plutôt utiliser des couleurs analogues en photographiant votre modèle dans un décor de couleurs plus chaudes?

Pour mieux comprendre, nous allons regarder deux exemples de photos de portrait.

Pour cette photo, nous avons un bel exemple de couleurs complémentaires. La lumière de fin de journée, plutôt orangée, a affecté la couleur du métal du wagon de train. Cela fait contraste au graffiti bleu-vert. Donc, c’est déjà une très bonne base que nous allons utiliser pour régler les couleurs.

Pour la deuxième image, tout a été prévu pour que les couleurs soient très proches les unes de autres. On appelle cette approche le ton sur ton. Donc, la palette de couleur est basée sur des couleurs analogues, comme le rose, le brun et le crème.

L’idée, lorsqu’on choisi les couleurs à accentuer ou à ajouter dans l’image, c’est d’y aller en subtilité pour que le tout demeure naturel.

Donc, vous n’avez pas besoin d’utiliser les couleurs à leur saturation maximale pour réussir votre effet. Toutes les variantes d’une couleur, de foncé à pale et de saturé à moins saturé, peut être utilisé.

Améliorer les couleurs d'une photo avec le color grading, comment ça marche?

Pour améliorer les couleurs dans vos images, il y a deux étapes : la correction des couleurs, et le color grading.

La correction des couleurs, c’est l’étape à laquelle on réglera la balance des blancs et qu’on supprimera les dominantes de couleurs. Le color grading, c’est l’étape où les images prennent vie!

Le color grading, c’est l’art d’ajouter de la couleur de façon bien précise dans les hautes lumières, les tons moyens et les ombres de votre image. En gros, on ajoute une teinte subtile à des endroits stratégique dans l’image, en tenant compte d’une palette de couleur aussi harmonieuse que possible.

Il est possible d’améliorer les couleurs de votre image avec le Color Grading dans Lightroom ainsi que dans photoshop. Nous allons voir les deux méthodes.

 

Comment retoucher les couleurs d'une image avec le color grading?

Il existe deux outils pour vous aider à faire du color grading dans Lightroom. Il y a d'abord le virage partiel, et la courbe de tonalités. Ces deux outils affectent les couleurs de façon plus générale pour le virage partiel, et un peu plus précise pour la coubre

Accentuer les couleurs avec l'outil virage partiel dans Lightroom

Nous allons commencer par construire les fondations de notre retouche de couleurs avec le virage partiel. Le virage partiel est un outil qui va vous permettre d'ajouter une teinte particulière au hautes lumières et aux ombres.

Pour y arriver,  il suffit de cliquer sur la couleur dans le rectangle à droite au dessus des curseurs, puis d'aller chercher la couleur qui nous intéresse avec la pipette.

Pour mettre en valeur la lumière dorée de cette photos, nous allons ajouter une teinte orangée dans les hautes lumières.

Vous pouvez facilement ajuster l'intensité de votre effet avec le curseur de saturation. Quand vous voyez la petite main apparaître, vous pouvez simplement faire glisser la souris pour réduire votre effet.

Pour la teinte à appliquer dans les ombres, il suffit de procéder de la même façon. Cette fois-ci, nous utiliserons un bleu foncé.

Souvent, je préfère y aller de façon très subtile avec le virage partiel, puisque c'est avec la courbe que nous allons appliquer la majorité des réglages de couleurs. Par contre, le virage partiel permet d'appliquer un effet très intense, si on le souhaite, comme dans cet exemple : 

Comment retoucher les couleurs avec la courbe de tonalité

Vous allez voir qu'il y a plusieurs façons de travailler avec la courbe.

D'abord, vous avez la couche RVB, qui va agir sur toutes les couleurs en même temps et donc, l'effet va agir plutôt au niveau de la luminosité et des contrastes. Ensuite, vous avez l'option de travailler sur chaque couche de couleur indépendamment, qui est très utile lorsque vient le temps de retoucher les couleurs.

Ajouter du contraste avec la courbe de tonalité

Avec l'outil courbe, vous pouvez facilement ajouter du contraste à votre image.

Pour ce faire, il suffit de changer l'emplacement du point le plus pâle et du point le plus foncé de la courbe. Évidemment, l'idée c'est de rester dans le bon goût et la modération. Il est toujours préférable de garder un minimum de détail dans les extrêmes, même lorsqu'on cherche à augmenter le contraste.

Voilà ce qui arrive lorsqu'on va un peu trop loin avec la courbe. N'essayez pas cela à la maison! 😉 

Appliquer un color grading avec les couches de rouge, vert et bleu de la courbe de tonalité

La courbe de chacune des couleurs fonctionne exactement de la même façon que la courbe RVB.

Les points aux extrémités vont être au point le plus foncé et au point le plus pâle. Lorsque vous changez l'empalement d'un de ces points, vous allez chercher la couleur de la courbe ou sa couleur opposée.

Disons que vous travaillez avec la courbe qui affecte le rouge. Si vous tirez la courbe vers le haut, vous augmenterez la quantité de rouge dans votre image. À l'opposé, si vous amenez la courbe vers le bas, vous enlèverez du rouge. À ce moment là, c'est le cyan, opposé du rouge, qui dominera.

Dans les ombres, on va ajouter un petit peu de cyan et dans les hautes lumières, on va ajouter un peu de rouge. Pour faire cela, on va descendre un petit peu le rouge dans les ombres, mais on va l'augmenter dans les hautes lumières.

Maintenant, on va faire le même exercice pour toutes les autres courbes de couleurs. Pour le vert, nous allons l'augmenter dans les ombres, sans toucher aux hautes lumières. Pour le bleu, nous allons l'augmenter dans les ombres, mais le diminuer dans les hautes lumières.

À ce point-ci, on a fait un énorme bout de chemin. Si on compare les images avant et après, le résultat est vraiment très intéressant. Le contraste ajouté avec la courbe RVB est vraiment accentué par les couleurs complémentaires qui viennent de s'ajouter.

Améliorer les couleurs d'une image avec Photoshop

Photoshop nous donne vraiment une panoplie de possibilités pour faire toute sortes de retouches. La retouche des couleurs ne fait pas exception! Donc,  je vais vous montrer plusieurs outils pour faire vos réglages de couleurs.

Vous pouvez utiliser tous les outils que je m'apprête à décrire ici, ou les utiliser séparément. À vrai dire, ils sont, à mon avis, tous assez puissants pour vous donner un bon résultats lorsque vous les utilisez seuls.

Modifier les couleurs d'une image avec la courbe de transfert de dégradé

Pour commencer la retouche de cette image, j'aimerais avoir un effet un peu plus mat au niveau des noirs.

Pour arriver à cet effet, je vais utiliser le réglage courbe de transfert de dégradé. Pour trouver ce réglage, il suffit de cliquer au bas du panneau de réglage, puis de prendre courbe de transfert de dégradé dans le menu qui apparaît.

Le fonctionnement de cet outil est relativement simple. À l'extrémité gauche du dégradé se trouvent les ombres, tandis que l'extrémité droite représente les hautes lumières.

Pour obtenir notre effet de noir mat, il suffit de choisir une dégradé de noir vers le blanc, puis de remplacer le noir par un gris foncé.

Vous verrez que l'image est maintenant en noir et blanc. Pour retrouver la version couleur, il suffit de réduire l'opacité de notre calque noir et blanc.

Si vous souhaitez utiliser la courbe de transfert de dégradé pour appliquer un color grading, c'est très simple. Il suffit d'appliquer la même logique qu'avec notre effet de noir mat, et le tour est joué!

Ajuster les couleurs avec l'outil balance de couleurs

L'outil balance de couleur, que vous pouvez trouver dans le panneau des réglages ou dans le menu des réglages, fonctionne un peu comme la courbe de tonalité. Toutefois, il est, à mon avis, plus facile à comprendre pour les débutants, car il est très visuel.

Avec cet outil, vous avez l'option de travailler les tons foncés, les tons moyens et les tons clairs.

Dans l'image actuelle, nous allons rendre les ombre plus violacées, les tons moyens plutôt rose orangé, et les hautes lumières plus jaunes.

Pour ce faire, il suffit de travailler les tons séparément, en faisant glisser les curseurs vers les couleurs désirées.


Ajouter la couleur de façon précise avec le calque de couleur unie

Maintenant, on va commencer à ajouter des couleurs à des endroits très précis dans l'image avec le calque de réglage couleur unie. Le but de ce calque c'est très simple, c'est qu'on remplit simplement un calque avec avec une couleur unie, puis on va pouvoir l'appliquer à des endroits très précis dans notre photo, à faible opacité.

Pour accéder au réglage de couleur unie, il suffit d'aller trouver l'icône de réglage dans le bas du panneau des claques, puis de sélectionner couleur unie.

Vous n'avez qu'à sélectionner la couleur qui vous intéresse avec la pipette. Vous verrez que la couleur a rempli l'image en entier. Alors, vous devrez baisser l'opacité du calque.

Mais, vous remarquerez que le calque s'est appliqué partout et pas seulement des zones qui vous intéressent. Alors, il va falloir dire à Photoshop de ne l'appliquer qu'à l'endroit qu'on veut.

Sélectionner les zones affectées par le calque de couleur unie avec les options de fusion

Pour choisir précisément où on veut appliquer l'effet de la couleur unie, il suffit de faire un clique droit sur le calque, et de sélectionner options de fusion.

Option de fusion vous donne la possibilité de dire à Photoshop comment vous souhaitez faire interagir votre calque de couleur avec le calque du dessous, grâce à deux curseurs. Celui du dessus représente le calque de couleur tandis que celui du bas représente le calque d'en dessous.

Si vous glissez le curseur de droite vers le centre sur la barre du dessous, vous verrez que les hautes lumières commencent à ne plus être affectées. Cependant, il y a une démarcation entre les ombres et le reste de l'image. Pour éviter cela, il suffit de séparer le curseur en deux. Ceci va indiquer à Photoshop de créer une transition entre les deux parties du curseurs.

Pour y arriver,il faut appuyer sur la touche option ou alt puis le faire glisser jusqu'à ce que le résultat soir intéressant.

Puis, il suffit de répéter ces étapes pour toute autre couleur que vous aimeriez ajouter.Vous pouvez aussi, à tout moment, ajouter un masque de fusion à votre calque pour retoucher l'endroit où vous voulez que les couleurs s'appliquent.

Voici l'image finale : 

Conclusion

En conclusion, le Color Grading est définitivement l’une des meilleures façon d’améliorer la couleur dans vos photos.

D’abord, nous avons parlé les bases de la couleur, et comment les couleurs interagissent entre elles. Pour résumer, une palette de couleurs harmonieuse sera composée de couleurs complémentaires, triadiques ou analogues.

Les couleurs complémentaires se situent à l’opposée l’une de l’autre sur la roue chromatique. Les couleurs triadiques se trouvent à distance égales l’une de l’autre sur la roue chromatique. Enfin, les couleurs analogues sont celles qui sont côté à côte sa roue des couleurs.

Lorsque vous souhaitez améliorer les couleurs dans vos photos, il faut d’abord y réfléchir à la prise de vue. Ensuite, vous pourrez accentuer l’effet dans un logiciel de traitement grâce à la technique du Color Grading.

Le color grading est une technique qui vous permet d’ajouter différentes teintes à des endroits stratégiques de votre image pour accentuer une palette de couleur harmonieuse.

Lightroom vous permet de le faire grâce au panneau virage partiel et la courbe de tonalité.

Dans photoshop, les possibilités sont infinies. On peut procéder par un calque de courbe de transfert de dégradé, un calque de réglage de balance des couleurs, ou des calques de couleur unie.

J’espère que cet article va vous avoir aidé à comprendre l’impact de la couleur dans vos images, tout en vous donnant une tonne d’inspiration.
Pour plus de tutoriels qui vont vous aider à faire de meilleures photos, visitez ma chaîne Youtube, et n’oubliez pas de vous abonner!
 
Sur ce, je vous dis à la prochaine, et bonnes photos!


à propos de moi

Trois ans après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

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