Technique Archives - Page 4 sur 4 - Joannie Therrien
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La seule technique de retouche de peau que vous devez apprendre: la séparation de fréquences!

Salut tout le monde! Aujourd’hui, je vais vous enseigner LA SEULE technique de retouche de peau que vous allez avoir  besoin d’apprendre de toute votre vie : la séparation de fréquences!

Vous avez certainement déjà regardé les magazines, en vous disant "mais comment est-ce possible?"

La peau parfaite, mais pourtant d'allure naturelle, sans cicatrices ni boutons, à la couleur parfaitement uniforme, vous intrigue et vous frustre en même temps. Après tout, vous avez essayé de reproduire cet effet, mais malgré tout vos efforts, les outils de correction trahissent votre passage.

Et si je vous disais qu'il y avait une façon d'y arriver? Un manière de faire une retouche de peau d'une grande qualité, sans laisser de traces?

Pour tout savoir sur cette technique miraculeuse, lisez la suite! Je vous garanti qu'après avoir appris la séparation de fréquence, vous ne retoucherez jamais la peau de vos modèles de la même façon!

OH! En passant, j'ai fait un tutoriel vidéo en détail pour vous permettre de voir la séparation de fréquences en action. Le voici!

Qu'est-ce que la séparation de fréquences?

Essentiellement, le but de la séparation de fréquences est de séparer les couleurs et la texture d’une image sur deux calques différents.

En photographie de portrait ou de mode, c’est une technique très utile pour retoucher la peau.

En effet, elle nous permet de traiter les problèmes de couleurs et d'ombres et lumières sur un calque, et de traiter les problèmes de texture comme les cicatrices, boutons, etc., sur un autre calque.

De cette façon, on conserve tous les détails de la peau, et la retouche est non destructive, c'est-à-dire qu'on peut à tout moment revenir en arrière sans ruiner nos efforts.

Comment séparer les "fréquences" dans photoshop : la première étape de votre retouche de peau

Pour voir comment la séparation de fréquences fonctionne, je vous ai préparé plusieurs captures d'écran. Cette technique peut sembler complexe au début, mais elle deviendra vite votre méthode préférée!

Le but de cette technique de retouche de peau, comme je vous l’ai expliqué plus tôt,  est  de séparer la couleur sur un calque et la texture sur un autre calque, pour être en mesure de faire une retouche de peau qui est non destructive et qui conserve tous les détails de la peau.

La première chose à faire pour réussir à accomplir tout cela, c’est de copier deux fois notre image de fond. La meilleur façon d'y arriver est de simplement dupliquer notre image de fond  deux fois, en utilisant la touche cmd ou ctrl J.

Maintenant, nous devons transformer le calque 1 en calque de couleur et le calque 1 copie en calque de texture. À titre de référence, renommez ces deux calques pour que ce soit plus facile de savoir lequel va servir à quoi.

Le premier va s’appeler couleur, et le deuxième, texture.

Comment créer la première "fréquence" : la couleur

Si on désactive le calque de texture pour le moment, on va s’intéresser seulement au calque de couleur.

La façon d’obtenir seulement la couleur, c’est avec la commande de flou gaussien.

Pour ce faire, allez dans le menu filtre, flou, flou gaussien.

Maintenant, notre objectif est de conserver uniquement la couleur de la peau sur notre photo. Si on enlève complètement l’effet de flou gaussien, on voit toutes les pores de peau, ainsi que les éventuels défauts.

Notre but ici est d’utiliser le flou pour camoufler tout ces petits détails-là, mais en gardant un minimum de détail dans les couleurs.

Par exemple, si on va autour de 4, on perçoit encore les petites lignes et la texture des pores, donc il faut en ajouter un peu plus. Alors, augmentez le rayon autour de 7, ou du moins, jusqu'à ce que la texture soit complètement disparue.

Par contre, on ne veut pas aller trop loin, parce qu’on veut encore avoir le contour des yeux et du visage bien distincts.

Vous allez remarquer qu'à ce stade-ci, votre photo est tout simplement floue. Il faut donc ramener la texture dans l'image...

Comment créer la deuxième "fréquence" : la texture de la peau

Pour ramener la texture, on va commencer par activer le calque que nous avons nommé "texture".

Puis, nous allons utiliser la commande appliquer une image pour conserver uniquement la texture sur ce calque. 

Pour y arriver, il faut aller dans le menu image, puis, appliquer une image.

Souvent, lorsque vous arrivez dans cette fenêtre, vous allez avoir quelque chose comme ceci:

Pour arriver au résultat recherché, il faudra changer les paramètre. Comme nous voulons baser l'opération sur le calque de couleur, il faudra le sélectionner dans le menu déroulant nommé calque.

Ensuite, conservez l'option RVB pour la couche, et choisissez l'opération soustraction.

L’idée derrière cette opération est d'utiliser le calque de couleur comme référence, pour dire à Photoshop que sur le calque de texture, nous voulons qu'il enlève tout ce qui se trouve sur le calque de couleur. Il ne nous restera que la différence entre les deux. C'est pour cette raison qu'on utilise la soustraction: on soustrait ce qu’il y a sur le calque de couleur pour avoir un résultat qui ne conserve que la texture sur le calque choisi.

Maintenant, l’opacité va rester à 100%, l’échelle est à 2 et le décalage est à 128. Ce sont toujours les mêmes données, peu importe la photo que vous retouchez.Une fois qu’on a sélectionné toutes ces données là, on va être prêts à appuyer sur OK.

Une fois la soustraction effectuée, nous avons une image complètement grise. Il faut donc retrouver notre image de base.

Pour ce faire, nous allons sélectionner notre calque de texture puis changer le mode de fusion pour aller sélectionner le mode de fusion lumière linéaire.

Si vous groupez le calque de couleur et le calque de texture et que vous appuyez sur l'oeil pour voir un avant-après, vous verrez que l'image créée en séparation de fréquence est identique à l'image de départ!

Comment retoucher la peau sur deux calques différents : la magie de la séparation de fréquences

La première étape d'une retouche avec la séparation de fréquences, c'est de traiter les problèmes de couleurs ou de transitions entre les ombres et lumières.

Pour ce faire, il faut d'abord sélectionner la zone à retoucher avec l'outil lasso. Je vous conseille d'adoucir le contour de votre sélection d'environ 20 pixels si votre zone est petite, et environ 50 pixels si elle est grande. C’est ce qui va faire que notre sélection ne sera pas trop coupée au couteau. Si vous voulez voir un aperçu de votre sélection, vous pouvez appuyer sur Q. 

Maintenant, pour s'assurer de faire une retouche non destructive,  nous allons transférer notre sélection sur un nouveau calque. C’est très simple. Quand vous avez votre endroit de sélectionné, appuyez sur la touche ctrl ou cmd J. On se retrouve donc avec uniquement notre sélection sur le nouveau calque.

Pour adoucir les transitions entre les couleurs, il faut appliquer le flou gaussien à nouveau. Allez à filtre, flou, flou gaussien.

Pour ajuster l'effet, vous n'avez qu'à faire des essais avec le curseur du rayon, jusqu'à l'obtention d'un résultat qui vous plaît.

Ensuite, vous n'avez qu'à répéter la même procédure pour toutes les zones où vous souhaitez obtenir plus d'uniformité dans les couleurs. La raison pour laquelle il est préférable de le faire pour chaque zone est que l'intensité du flou ne sera pas forcément la même selon le type de corrections que je souhaitez obtenir.

En quoi la séparation de fréquences est-elle non destructive pour la retouche de peau?

Maintenant que vous avez retouché la couleur partout où vous jugiez que c'était nécessaire, vous avez toutes les sections du visage sur plusieurs calques différents, avec des retouches de différences intensités.

Pour vous y retrouver un peu, il faut grouper tous ces calques dans un dossier. Pour ce faire, sélectionnez tous les calques et cliquez sur l'icône de dossier en bas du panneau des calques.

Le fait de grouper les calques ne sert pas qu'à faire de l'ordre dans vos calques. C'est aussi une façon formidable de modifier à l'infini la retouche effectuée. En effet, lorsque les calques sont tous dans un même groupe, vous pouvez appliquer des réglages sur l'ensemble des calques qui en font partie! 

Si, par exemple, pour une raison quelconque, en regardant votre travail, vous trouvez que vous êtes allé un peu trop loin, vous pouvez désactiver toute votre retouche pour voir un avant-après, ou tout simplement en réduire l’opacité. 

Puis, si jamais il y a des endroits qui vous font dire que, finalement, la retouche n'était pas nécessaire, vous pouvez aussi ajouter un masque à ce groupe. Quand on utilise le pinceau pour peindre du noir sur le masque, l'effet disparaît. Si on repeint en blanc, l'effet réapparaît.

Comment retoucher la texture de la peau avec la séparation de fréquences

Maintenant que la couleur de la peau est uniforme, il y a peut-être certaines imperfections à corriger au niveau de la texture : rides, boutons, etc. Pour effectuer ces retouches, il faudra s'intéresser au calque de texture.

Pour corriger la texture, utilisez l'outil correcteur. Ce qui est bien avec l’outil correcteur, c’est qu’il va prendre en compte le contenu autour de l’outil, tout en vous laissant choisir l’endroit que vous voulez utiliser comme source pour faire votre modification.

Pour réussir votre retouche, vous allez devoir vous assurer que votre outil correcteur n'affecte que le calque de texture. Sinon, vous verrez apparaître des couleurs très étranges sur votre photo, comme ceci:

Pour affecter uniquement le calque actif, vous devez sélectionner l'option calque actif dans le menu déroulant en haut de la fenêtre.

Maintenant, il ne vous reste qu'à corriger les zones problématique. Pour sélectionner la source de votre correcteur, appuyez sur alt ou opt en cliquant sur la source. Puis, cliquez sur la zone à corriger. Répétez ces étapes jusqu'à ce que vous ayez fini... et voilà!

À ce point ci, le résultat sur votre photo sera très satisfaisant. Pour voir un avant-après, vous pouvez cliquer sur l'oeil à côté du dossier contenant vos calques.

Conclusion

Vous avez vu que ce n’est pas tellement compliqué, avec la séparation de fréquence, d’arriver à un très beau résultat qui a l’air 100% naturel, qui garde tous les détails de la peau et qui nous permet de faire une retouche efficace, sans donner un effet plastique à la peau de vos modèles.

C’est pour cette raison que la séparation de fréquence est, à mon sens, la meilleure façon de retoucher la peau de vos modèles pour avoir le meilleur résultat possible.

Après avoir appris comment utiliser toute la puissance de la séparation de fréquence, je suis prête à parier que vous ne retoucherez plus jamais la peau de vos modèle de la même façon!

En résumé, nous avons vu comment dupliquer l’image sur deux calques différents.

Ensuite, en utilisant la commande de flou gaussien, vous avons créé un calque seulement avec la couleur.

Puis, avec l’outil appliquer un image, nous avons soustrait l’information du premier calque pour ne conserver que la texture.

Nous avons utilisé le mode de fusion lumière linéaire sur le calque de la texture pour retrouver notre photo originale.

Enfin, je vous ai enseigné comment travailler sur les deux calques avec l’outil correcteur et le lasso, de façon non destructive.

Naturellement, il est possible que cette technique ne soit pas toute simple pour vous dès le début. Je vous conseille de vous exercer avec plusieurs portraits. Éventuellement, la séparation de fréquence deviendra pratiquement un réflex pour vous!

D'ici là, n'hésitez pas à m'écrire dans les commentaires de cet article, par courriel ou via ma page facebook si vous avez besoin d'un coup de main! Il me fera plaisir de vous aider!

Sur ce, je vous souhaite de bonnes retouches! À bientôt! 


à propos de moi

Trois ans après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

L’exposition : trop, c’est comme pas assez!

Est-ce qu’il vous arrive de prendre une photo, pour ensuite vous rendre compte qu’elle est beaucoup trop lumineuse ou trop sombre?

Pour régler le problème, vous avez essayé de lire le manuel de l’utilisateur, mais vous n’avez rien compris, parce que vous ne saviez pas à quoi servaient toutes ces fonctions?

Peut être que vous avez essayé les modes créatifs mais vous n’avez pas encore fait de photos satisfaisantes?

Si je vous disais que d’avoir une bonne luminosité dans vos photos n’avais pas à être compliqué? La solution est plus simple que vous ne le croyez. Pour qu’une photo ait la bonne luminosité, il faut simplement comprendre l’exposition.

Après avoir lu cet article, vous aurez déjà une bien meilleure idée de ce qu’est l’exposition, à quoi elle sert et comment la contrôler. C’est parti!

L’exposition, c’est quoi?

L’exposition correspond à la quantité de lumière dans vos photos. Le but premier, lorsqu’on prend une photo, est d’avoir une exposition correcte, c’est à dire une photo qui n’est ni trop sombre, ni trop claire.

Pendant votre apprentissage de la photographie, vous allez souvent entendre des termes comme sous exposé (ou sous-ex, under, etc) et sur exposé (ou sur-ex, cramé, brulé, etc).

La sous-exposition, c’est quand l’appareil n’a pas reçu assez de lumière. La photo est donc un peu trop sombre, comme si vous la regardiez avec des lunettes de soleil, à l’intérieur… le soir. Pas génial.

Au contraire, quand quelqu’un vous dit que votre photo est brûlée (ou sur-exposée) c’est parce que le capteur a reçu trop de lumière, a été aveuglé, et que maintenant certaines parties de l’images sont disparues dans de grosses taches blanches sans détail… encore moins génial.

Voici un bon exemple de l’effet de l’exposition sur une image. La photo sous exposée (à gauche) est trop sombre et on ne distingue pas le visage de la cavalière. L’image de droite, surexposée, ne laisse voir aucun détail dans la robe du cheval. Une exposition réaliste devrait se rapprocher de la photo du centre.

Cette image est surexposée: on ne voit aucun détail dans la robe du cheval.

Pourquoi maîtriser exposition?

Vous aurez probablement remarqué qu’en général, en mode automatique ou semi-automatique, l’appareil photo arrive à une exposition correcte. C’est parce que l’appareil photo a un posemètre intégré, qui est un instrument qui mesure la quantité de lumière dans la scène et qui décide pour vous des meilleurs paramètres à utiliser pour arriver à un résultat décent.

Mais si l’appareil détermine la bonne exposition à votre place, pourquoi devriez vous vous donner la peine de comprendre ces paramètres?

Premièrement, l’appareil photo est un peu paresseux. S’il est confronté à une situation plus compliquée, par exemple en faible lumière, il choisira la voie facile... le flash. Et le flash intégré de l’appareil… ce n’est pas très joli.

Deuxièmement, l’appareil photo est un instrument qui n’est pas doté d’intelligence. Il peut donc se tromper au niveau de l’exposition dans les situations inhabituelles, notamment lorsque vous avez un sujet pâle dans la neige ou un sujet foncé sur un fond sombre. Dans les deux cas, l’appareil étant habitué de faire une moyenne, croira à tort que vous êtes respectivement surexposé et sous exposé, et votre photo n’aura pas le résultat recherché.

Troisièmement, selon l’effet que vous souhaitez obtenir, vous pourriez vouloir modifier l’exposition à des fins artistiques. Mais comment? C'est ce que nous allons voir...

Pour cette image, l’appareil photo a cru à tort  que le sujet était trop éclairé à cause du reflet de la lumière dans la neige. Le résultat est une sous-exposition

pourquoi prioriser un paramètre d'expo plutôt qu'un autre?

Il y a 3 paramètres  qui ont une influence sur la quantité de lumière dans une image. Non seulement ils influencent la luminosité, mais chacun des paramètres aura un effet différent sur votre photo, autre que l’exposition.

L’ouverture modifie la profondeur de champ, c’est a dire s’il y a du flou à l’arrière plan ou non.

La vitesse d’obturation modifie la façon de capter le mouvement, c’est à dire si dans votre photo, votre sujet en mouvement sera flou ou net.

Finalement, l’ISO influence le grain dans la photo. Plus l’ISO est élevé, plus il y a de petits points dans vos photos, qui peuvent réduire la qualité.

Comment peut-on contrôler l’exposition?

Nous avons donc vu que l’exposition est influencée par trois paramètres fondamentaux. L’ouverture du diaphragme, la vitesse d’obturation et la sensibilité ISO, qui ont tous les trois des effets sur vos photos qui n’influence pas que la lumière. Mais au niveau de la lumière, quelle est la fonction de chacun?

L’ouverture du diaphragme détermine combien de lumière peut entrer dans l’appareil photo lorsqu’elle passe dans l’objectif. Un peu comme la pupille de nos yeux, plus elle est ouverte, plus il passe de lumière, et mieux l’appareil voit.

La vitesse d’obturation, elle, détermine pendant combien de temps le capteur de l’appareil photo sera exposé à la lumière. De la même façon que nos yeux s’adaptent à une faible luminosité avec le temps, le capteur a besoin de plus de temps pour s’imprégner de la lumière nécessaire dans une scène plus sombre.

Finalement, l’ISO définit la sensibilité du capteur à la lumière. Plus on augmente la sensibilité, plus l’appareil capte de lumière. C’est aussi simple que cela.

Le relation entre les trois

Il y a une relation d’interdépendance entre l’ouverture, la vitesse et l’ISO, qui s’appelle, dans le jargon photographique, la loi de la réciprocité. Lorsque vous modifiez l’un des trois paramètres, un autre devra automatiquement être modifié.

Je sais, je sais, ça fait beaucoup d’information à digérer. Alors, je vais essayer de vulgariser le concept avec une petite métaphore : le salon de bronzage.

Là vous allez me dire, c’est quoi le rapport entre aller se faire cuire dans une machine à UV et faire de la photo? Vous allez vite comprendre! Commençons par une mise en contexte.

Charlotte est rousse et a la peau très pale. Son amie Jasmine a le teint foncé et les cheveux noirs. La sensibilité ISO, c’est un peu comme la couleur de peau des deux copines. Charlotte va bronzer beaucoup plus facilement au salon de bronzage que Jasmine, parce qu’elle est plus sensible qu’elle pour la même quantité de lumière. Jasmine aura plus de difficulté à bronzer, parce qu’elle est moins sensible à la lumière.

Dans l’appareil photo, si le capteur est plus sensible à la lumière, il aura besoin de moins de lumière, moins longtemps, pour arriver à une bonne exposition.

Ensuite, la vitesse d’obturation, vous l’aurez deviné, est équivalente au nombre de minutes passées en cabine. Si les filles restent en cabine longtemps, elle seront plus bronzées que si elle n’y passent qu’une minute, de la même façon que si on laisse la lumière imprégner le capteur de l’appareil pendant 5 secondes ou 1/10 de seconde.

Finalement, comme l’ouverture du diaphragme détermine la quantité de lumière qui atteindra le capteur de l’appareil photo, on peut déduire que l’ouverture peut s’apparenter à la puissance des machines.

Par exemple, la machine à 100 watt fera moins bronzer que la machine à 200 watt, parce qu’il n’y a pas la même quantité de lumière à laquelle les filles seront exposées, de la même façon qu’une plus petite ouverture amènera moins de lumière au capteur de l’appareil photo qu’une plus grande.

Si votre peau est très sensible au soleil, que vous utilisez la machine de bronzage la plus puissante et que vous y restez trop longtemps... vous brûlerez! Votre appareil photo est exactement comme vous. Si on augmente la sensibilité du capteur à la lumière, qu'on l'expose à beaucoup de lumière avec une grande ouverture et qu'on laisse l'obturateur ouvert longtemps, il y a de fortes chances que la photo aussi sera brûlée!

Pour finir avec cette métaphore, supposons que Charlotte est deux fois plus sensible à la lumière que Jasmine, mais qu’elles doivent partir en même temps du salon de bronzage parce que, well, attendre après l’autre, c’est plate.

Charlotte pourrait aller disons 5 minutes dans la machine à 100 watt et Jasmine 5 minutes dans la machine à 200 watt. Les deux ressortiraient alors avec le même bronzage, pour le même temps, malgré leurs niveaux de sensibilité différents. Simple, non?

En photo, la même simplicité s’applique. Si vous avez besoin d’une vitesse d’obturation précise pour votre photo à cause que votre sujet est en mouvement et que votre sensibilité ISO reste la même, il ne reste que l’ouverture qui changera.

Pour finir

Bref, nous avons vu qu’il est important de comprendre comment maîtriser l’exposition, même si l’appareil photo peut déterminer l’exposition pour vous. En effet, l’appareil photo se trompe souvent dans les situations particulières, de sorte que vous risquez de devoir modifier certains paramètres pour arriver à un résultat qui vous plaise. Ces paramètres sont l’ouverture, la vitesse d’obturation et l’ISO et ils ont tous leur effet sur vos photos, au delà de la luminosité. Pour obtenir les résultats souhaités, il sera très pratique de comprendre l’interaction entre ces paramètres, comme dans l’exemple du salon de bronzage! Bien sûr, nous approfondirons dans un prochain article l’impact de chacun et comment les utiliser pour obtenir l’effet qui va vous plaire, selon les situations.

Sur ce, j’espère que cet article aura su vous éclairer! N’hésitez pas à me poser vos questions via les commentaires!

À la prochaine et bonne photos! 


À propos de moi

Trois ans après la fin de mes études en photo, je suis toujours aussi passionnée. J’ai pratiqué la photographie dans de nombreux créneaux, du portrait à l’événementiel en passant par l’immobilier, la mode, le mariage, les bals de finissants et la photographie scolaire. J’ai été publiée sur des sites d’actualité musicale, en plus de photographier pour des catalogues de vêtements, de faire vendre des maisons, de travailler dans un studio de portrait et de photographier les élèves du primaire et du secondaire dans tout le Québec. Maintenant, je souhaite partager ma passion avec le plus grand nombre, afin que la photographie devienne accessible à tous et qu’elle vous fasse sentir aussi vivant que moi! 

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